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Burkina : L’OIVCC soutient le peuple malien et non les militaires au pouvoir

Ouagadougou, 19 janv.2022 (AIB)- L’Observatoire indépendant des valeurs civiques et citoyenne (OIVCC) a apporté mercredi son soutien au peuple malien après les sanctions de la CEDEAO, mais dit prendre ses distances avec la junte au pouvoir.

Le coordonnateur de l’Observatoire indépendant des valeurs civiques et citoyenne (OIVCC), Idrissa Coulibaly  s’est opposé mercredi, devant les journalistes, du format actuel de la CEDEAO et a préconisé qu’elle soit une institution régionale des peuples pour le bien-être des populations.

Pour M. Coulibaly, ce sont les Maliens qui sont victimes des sanctions de la CEDEAO et non la junte militaire, le Colonel Assimi Goïta au pouvoir.

Le 9 janvier dernier, La CEDEAO et l’UEMOA ont pris lors d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etats des sanctions jugées « très dures » contre le Mali, en raison du non-respect de l’échéance électorale de février 2022 par les autorités de la Transition .

La junte militaire actuellement au pouvoir au Mali, conformément aux accords avec la CEDEAO, devraient organiser les élections et ramener des civils au pouvoir.

Ces sanctions ont été entre autres, la fermeture des frontières entre le Mali et les pays membres de la CEDEAO, le gel des avoirs du pays au sein  de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BECEAO), la suspension des transactions sauf les produits de première nécessité et pharmaceutique, la coupure des aides financières etc.

« Nous soutenons le peuple malien mais nous ne soutenons pas le régime au pouvoir », a-t-il soutenu.

Idrissa Coulibaly a expliqué que la junte militaire a réussi l’exploit de mobiliser le peuple malien autour des Etats généraux de la Nation appelés les assises nationales pour la refondation.

Mais d’après lui, la mise en place d’une refondation se fait par un régime démocratique dans un pays.

« Aujourd’hui, tout le monde sait qu’aucun bailleur de fonds, aucune institution ne soutiendra un programme qui sera issu d’un coup d’Etat », a-t-il poursuivi.

En rappel, la junte militaire s’est installé au pouvoir après avoir renversé le président Ibrahim Boubacar Keita le 18 aout 2020 par le colonel Assimi Goïta.

Agence d’information du Burkina

NO-CK/ata 

 

 

 

 

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