Guinée-Mali-CEDEAO-Décisions

Guinée : La CEDEAO exige la tenue des élections dans les 6 mois à venir

Ouagadougou, 17 Sept. 2021 (AIB)- La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) a exigé jeudi, à Accra, au Ghana, « la tenue, dans un délai de six mois, des élections présidentielle et législatives (en Guinée) pour la restauration de l’ordre constitutionnel ».

La CEDEAO a également décidé de maintenir « la suspension de la Guinée » de toutes ses « instances jusqu’à la restauration de l’ordre constitutionnel ».

Ces décisions ont été prises jeudi à Accra au cours d’un sommet des chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO axé sur la situation politique en Guinée et au Mali.

La Conférence a récidivé sa ferme condamnation du coup d’Etat du 5 septembre 2021 en Guinée et réaffirmé son exigence pour « la libération immédiate et sans condition » du président renversé Alpha Condé.

Selon elle, les membres du Comité national de rassemblement et de développement (CNRD-au pouvoir depuis le 5 septembre) sont individuellement et collectivement responsables de « l’intégrité physique du Président Alpha Condé ».

La CEDEAO a aussi interdit les membres du CNRD ainsi que les membres de leur famille de voyage et le gel de leurs avoirs financiers. Les membres du CNRD sont aussi interdits d’être candidats à l’élection présidentielle à venir.

Par ailleurs, la conférence appelle au respect de la date de fin février 2022 pour la tenue des élections en République du Mali.

Elle demande aux autorités de la transition malienne de soumettre au plus tard à la fin du mois d’octobre 2021, le chronogramme devant conduire aux étapes essentielles pour lesdites élections.

La CEDEAO a décidé d’accompagner les deux pays Guinée et Mali dans la résolution rapide de leurs crises et dans la préparation de leurs élections.

En rappel le président guinéen Alpha Condé, en fonction depuis 2010, a été renversé par un coup d’État le 5 septembre 2021, mené par le Groupement des forces spéciales (GFS) qui est commandé par le colonel Mamady Doumbouya.

Au Mali, le colonel Assimi Goita au pouvoir a fait deux coups d’Etats en l’espace d’une année.

D’abord sur le président Ibrahim Boubacar Kéita (2013-2020) et le président de Transition Baw N’Daw dont il était le vice-président.

Agence d’information du Burkina

CYR/Wis

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