Protection et valorisation des résultats de la recherche
L’ANVR outille des doctorants de l’Université Nazi Boni
L’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVR) a organisé le jeudi 15 juillet 2021, à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation et de sensibilisation au profit de doctorants de l’Université Nazi Boni. Cet atelier visait à les outiller sur le processus de valorisation et de protection des futurs résultats de leurs recherches.
L’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et des innovations (ANVR) veut inculquer la notion de protection et de valorisation des résultats de recherche aux étudiants. C’est dans cet esprit qu’elle a initié, le jeudi 15 juillet 2021 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation au profit de doctorants de l’Université Nazi Boni (UNB). Issus de diverses filières, ces étudiants en quête de leur doctorat ont pu bénéficier de communications sur les processus de valorisation et de protection des résultats de la recherche. Outre ces communications, ils ont été informés sur la Stratégie nationale de valorisation des technologies, des inventions et des innovations (SNVTII), un référentiel national qui court de 2020 à 2024 et qui cadre tout le processus et toutes les actions de valorisation au niveau national, de façon transversale. « Qui parle de doctorants, parle de recherche. Et qui parle de recherche, parle de résultats pouvant impacter le développement socioéconomique », a fait savoir le Directeur général (DG) de l’ANVR, Dr Louis Sawadogo pour justifier cette session de formation au profit de ces « futurs chercheurs » sur la valorisation des résultats des recherches. C’est pour cela, a-t-il dit, que l’agence veut, dès maintenant, les sensibiliser à penser déjà à l’utilité des résultats de leurs recherches pour la société. A entendre Louis Sawadogo, les résultats de recherche ne devraient pas servir aux chercheurs uniquement que pour l’obtention de leurs parchemins. « Rien ne sert de faire de la recherche si on ne peut en valoriser les résultats », a-t-il lancé. Il a, en outre, indiqué que le Centre national de propriété intellectuelle a été impliqué dans la session de formation du jour pour, dit-il, outiller les participants sur la protection des résultats de leurs recherches. L’initiative a été bien accueillie par les participants, à l’image de cette doctorante en informatique à l’UNB, Rolande Sanou. « Nous faisons de la recherche et lorsque nous finissons ces recherches c’est juste pour avoir un diplôme mais nous ne savions pas qu’il y a des possibilités de les mettre en valeur », a-t-elle regretté.
Alpha Sékou BARRY
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