Efficacité de la coopération au développement
La DGCOOP échange avec les acteurs de la Boucle du Mouhoun
La direction générale de la coopération a organisé les 1er et 2 juillet 2021 à Dédougou, un atelier d’information et d’échanges sur les engagements internationaux du Burkina Faso, au profit des acteurs de la région de la Boucle du Mouhoun.
La Direction générale de coopération (DGCOOP) entend recenser les préoccupations des acteurs au niveau local en matière de coopération au développement. Elle a organisé à cet effet un atelier régional au profit des responsables communaux, de structures déconcentrés et représentants d’ONG les 1er et 2 juillet 2021. L’objectif était d’informer les acteurs de la région sur la coopération au développement et de vulgariser les efforts du Burkina Faso dans le suivi des accords internationaux en matière de l’efficacité de la coopération au développement.
Ainsi, pendant deux jours, les participants ont suivi des communications et échangé sur la Stratégie nationale de la coopération, le processus de mobilisation des ressources extérieures, la mise en œuvre des projets et programmes de développement et le système de coordination de l’aide publique au Burkina Faso. Selon le directeur de la coordination et de l’efficacité de l’aide publique au développement, Jean Marie Kebré, l’aide pèse 10,5 % dans l’économie burkinabè, toute chose représentant une manne financière importante que le pays reçoit des partenaires techniques et financiers.
C’est pourquoi, l’Etat discute avec ses partenaires pour la mobilisation des ressources mais la mise en œuvre des actions incombe à la population qui est la dernière bénéficiaire de cette coopération, a-t-il justifié. D’où l’importance de ce cadre d’échanges avec les acteurs afin de recueillir leurs orientations, leurs attentes pour tirer un meilleur profit. Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun, Edgar Sié Sou, a salué la tenue d’une telle rencontre qui vise à présenter les initiatives et les actions du gouvernement dans la coordination des ressources financières extérieures issues de la coopération décentralisée et permettra de situer le rôle et les responsabilités des autres acteurs impliqués.
Car, a-t-il estimé, les engagements que le Burkina Faso entreprend pour une meilleure efficacité de la coopération au développement doivent être vulgarisés. Ce qui facilitera la mise en œuvre des actions par les personnes impliquées dans la gestion des ressources publiques. Pour ce faire, Edgar Sié Sou a invité les participants de l’atelier à une assiduité aux travaux et de suivre avec intérêt les débats afin d’être des relais pour informer d’autres acteurs pour une conscience accrue dans la gestion de l’aide reçue des partenaires.
Adama SEDGO
