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Des associations promeuvent les valeurs culturelles pour une cohabitation pacifique

Kaya, (AIB)-L’association AGIR au Burkina Faso, en collaboration avec le consortium DJAM, a tenu le vendredi 25 juin 2021 à Kaya, un atelier de valorisation de la cohésion sociale et la promotion de la cohabitation pacifique dans la zone hors projet «DJAM» région du Centre-Nord.

Depuis 2015, le pays des hommes intègres vit des attaques terroristes occasionnant des conflits intercommunautaires. Cette situation fragilise son lustre d’antan dont l’idéal était « terre de paix et de cohabitation pacifique ». Pour changer la donne, l’association AGIR au Burkina Faso entend apporter sa pierre constructive, à travers l’organisation, le vendredi 25 juin 2021 à Kaya, d’un atelier de valorisation de la cohésion sociale et la promotion de la cohabitation pacifique dans la zone hors projet «DJAM» région du Centre-Nord.  Pour le président de ladite association, François W. Daouega, l’objectif de cet atelier est d’échanger sans complaisance sur la thématique de cohésion sociale et de cohabitation pacifique, afin que le Burkina Faso retrouve sa paix d’antan.

Il a renchéri que ce conclave vise aussi à inviter les Burkinabè à avoir un regard fraternel de paix et d’amour du prochain. «Si chaque Burkinabè, au sein de sa cellule famille, a un regard de paix et d’amour, la cohésion sociale et le vivre-ensemble seraient une réalité. Commencer donc à balayer la devanture de notre maison et tout le pays sera propre et beau», a souhaité François Daouega. A l’entendre, le Burkina Faso possède un patrimoine culturel inestimable que beaucoup de contrées envient, à savoir les contes, l’arbre à palabres, la parenté à plaisanterie (le rakiré en mooré) etc. Pour M. Daouega, ces valeurs culturelles positives sont indispensables pour la promotion du vivre-ensemble, voire la réconciliation nationale.

Il a mis l’occasion à profit pour traduire sa reconnaissance au consortium DJAM et à l’Union européenne pour l’accompagnement des activités de son association, depuis 2009. La plupart des participants ont salué l’initiative des organisateurs dudit atelier. C’est le cas de la représentante des organisatrices des femmes de la commune de Pissila, Mariam Sawadogo. «Cette formation sur la cohabitation pacifique facilitera la réconciliation nationale, gage d’un vivre-ensemble harmonieux», a-t-elle déclaré. De ce fait, elle a promis d’être une ambassadrice de la paix, une fois de retour dans sa commune.

«J’expliquerai à mes camarades femmes que les valeurs culturelles positives, notamment le respect mutuel, l’amour du prochain, l’éducation des enfants, ont une portée positive», a-t-elle poursuivi. Pour le gestionnaire du projet «DJAM», Amadou Bougoum, cette formation entre dans le cadre du renforcement des capacités des organisations tiers (locales) qui sont dans la zone d’intervention du projet, afin d’assurer le relai des activités mises en place par son projet. Pour lui, plusieurs activités ont été organisées dans ce sens.

M. Bougoum a cité, entre autres, la sensibilisation des populations hors zone du projet «DJAM» par la production d’une émission radiophonique sur la mise en place des mécanismes de prévention et de gestion des conflits à Dori et la production d’un film documentaire fini de 3 minutes sur la synthèse des bonnes pratiques du projet «DJAM» identifiées lors des ateliers et des émissions radiophoniques de Dori et de Kaya. C’est pourquoi, Adama Bougoum a invité les participants à être des relais pour transmettre le message de la promotion de la cohésion sociale, de la cohabitation pacifique et du vivre-ensemble, gages d’un développement durable et paisible au Burkina Faso.

Abdoul Razak Emil SEGDA

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