Santé au Sud-ouest

 

Charlemagne Ouédraogo face aux problèmes de l’hôpital de Gaoua

 

Le ministre de la santé le professeur Charlemagne  Ouédraogo a effectué une visite guidée au Centre hospitalier régional de Gaoua, le vendredi 18 juin 2021. Cette visite s’inscrit dans le cadre de la journée mondiale du donneur de sang.

 

Le Centre Hospitalier Régional de Gaoua (CHR-G) a accueilli, le chef du département de la santé le vendredi 18 juin 2021. Le ministre a eu droit à une visite guidée au sein des certaines unités sanitaires. Il s’agit, entre autres, des services des urgences médicale, chirurgicale, du service du laboratoire et celui de la radiologie. Les responsables de ces unités ont expliqué à leur visiteur, les conditions de travail et les difficultés rencontrées. Le ministre,  à son tour, a expliqué qu’il y a un plan d’urgence en cours au profit des différentes formations sanitaires.

« Ce plan d’urgence porte sur quatre domaines que sont les plateaux techniques, la gouvernance, la pharmacie hospitalière, l’eau et l’hygiène », a-t-il précisé. Pour Charlemagne Ouédraogo, celui-ci va permettre de mobiliser des ressources pour améliorer les plateaux techniques. En outre, le ministre a affirmé que le contrat sur la construction du nouvel hôpital de Gaoua est finalisé. Également, il a promis que des mesures seront prises pour une meilleure répartition des agents de santé. Pour le directeur général du CHR-G, Dar Francis AIbert Somé, cette tournée est une occasion pour permettre de constater de visu les conditions de travail des agents.

«  C’est une opportunité pour renforcer notre plaidoyer. Le CHR-G est le centre hospitalier le plus éloigné des  centres de référence. Cela pose d’énormes problèmes  d’évacuations de malades », a-t-il argumenté. Il a précisé que le CHR-G évacue environ 400 malades par an. Pour lui, cette situation amortit de façon rapide le matériel roulant. « La distance parcourue par an dans le cadre des évacuations équivaut à environ 300.000 kms » a-t-il estimé. Par ailleurs, le directeur général a indiqué que l’hôpital connait d’autres difficultés liées à l’état de vétusté des locaux et l’absence de certains spécialistes. « Les urgences ont besoin de spécialistes. Le changement du visage des hôpitaux commence par les urgences » a-il-conclu.

Joseph HARO

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!