Autonomisation des femmes et promotion de la famille

 

Un colloque pour revisiter le modèle de société et le contrat social

 

L’Institut Anselme Titianma Sanon de Bobo-Dioulasso organise du mercredi 23 juin au vendredi 25 juin  2021, un colloque national sur le thème : « Autonomisation des femmes, dividende démographique et promotion de la famille ». Patronné par l’Epouse du Chef de l’Etat, SikaKaboré, ce colloque vise à réfléchir sur les valeurs de la famille qui se « désintègre » de plus en plus.

 

« Autonomisation des femmes, dividende démographique et promotion de la famille ». C’est  le thème du colloque national organisé par l’Institut Anselme Titianma Sanon de Bobo-Dioulasso (IATS) sous le patronage de  l’épouse du Chef de l’Etat, Sika Kaboré. Cela, en partenariat avec l’Institut supérieur des sciences de la population (ISSP) et l’ONG « Voix des femmes ». A entendre le directeur général de l’IATS, Dr Issa Sidibé, pour relever le défi de la crise sécuritaire forçant de nombreux ménages à abandonner leurs villages, leurs champs et les effets pervers et incontrôlés de la modernisation, il y a nécessité au Burkina Faso de revisiter le modèle de société et le contrat social, « Aujourd’hui, lorsque tu appelles frère, une personne du nom de  Millogo ou  de Sanou, il y a toujours quelqu’un va te demander si vous êtes de la même famille c’est-à-dire on vous ramène toujours à la famille nucléaire, maman ,papa et enfants », a déploré le Dr Issa Sidibé. Ce colloque aux dires du Dr Issa Sidibé, vise à réfléchir davantage sur les valeurs de la famille qui se « désintègre » de plus en plus, afin « d’amener à repenser les valeurs réelles permettant aux populations de vivre dans la cohésion, l’harmonie et l’entente ». Il regroupe plus d’une centaine de participants, communicants, représentants du monde d’éducation, de la recherche, de la société civile, des communautés religieuses, coutumières et traditionnelles.

 

«  La famille est le socle de la nation »

 

Durant trois jours, les participants vont échanger autour de plusieurs thèmes. En outre, des trois panels sont également prévus à cet effet sur les thèmes suivants : « Quelles valeurs pour quelle société burkinabè ?, Rôles de la famille, de la société et de l’Etat », « Autonomisation des femmes au Burkina Faso ; expériences et leçons à tirer », « Ne laisser personne pour compte : quel (s)système(s) de protection sociale au Burkina Faso pour les plus vulnérables ».La patronne de ce  colloque national sur la famille, l’épouse du Chef de l’Etat a félicité les initiateurs du colloque , qui selon elle, est d’une « importance pertinente » dont l’objectif est d’apporter leur contribution aux stratégies et politiques publiques sur des thématiques à travers des recommandations idoines. La Première dame du Faso,  a souhaité pour se faire  que les discussions permettent d’aboutir à des résultats « ambitieux et nécessaire » pour le pays.  Citant Saint Jean Paul II, Sika Kaboré a souhaité que « de l’être familial, jaillisse une lumière sur le Burkina Faso ».  Car, a-t-elle souligné le salut et la survie des communautés, voire de la société et du pays passe par la famille. « La famille est le socle de la nation. Une fois désintégrée, il y a des répercussions sur la nation », a soutenue Mme Kaboré.  Avant d’ajouter que ce colloque va certainement apporter une valeur ajoutée au plan scientifique et au plan programmatique et politique.

Boudayinga J-M THIENON

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