Plateau central

Kourwéogo

75è anniversaire de l’école centre A de Boussé

Revisiter le passé et ouvrir des perspectives pour l’avenir

Boussé (AIB)-La communauté éducative de la province du Kourwéogo a fêté le 75e  anniversaire de la création de sa première école le 29 mai 2021 sous le co-parrainage du ministre en charge des Affaires étrangères Alpha Barry et du PDG de EBOMAF Mamadou Bonkoungou.

Ouverte en 1944 avec pour directeur Nouhoun Diallo, l’école primaire publique de Boussé « A » a eu 75 ans en 2019. La célébration de l’évènement a connu son épilogue le 29 mai 2021. Emissions radiophoniques, dépistage du cancer du col de l’utérus, activités culturelles et sportives et repas communautaire ont constitué le menu de la fête. Le président du comité d’organisation Yacouba Ouédraogo, a fait observer un temps de silence à la mémoire des acteurs et bénéficiaires disparus. Il a ensuite rendu hommage au comité précédent pour avoir donné le ton en organisant le cinquantenaire en 1995. Pour lui, en 75 ans de vie, l’institution a vu la succession de maîtres et d’élèves qui, de nos jours et de là où chacun se trouve, ont apporté sinon continuent et continueront d’apporter de précieuses pierres à la construction de la communauté et de la Nation entière.

Hommages et témoignages des devanciers

Dans le même sens, plusieurs personnalités se sont succédé à la tribune pour témoigner de leur passage sur les bancs de cette école. Les témoignages de Ouéoghin Antoine Ilboudo, issu de la toute première promotion d’octobre 1944, de Abdou Kinda, de la promotion de 1953 ont particulièrement ému l’assistance. On a noté également noté la présence de Blaise Panatiguiri, un membre de l’équipe enseignantes de 1965-1971. Il a servi selon son témoignage, avec Koama F victor sous la direction de Zanzin Martin. L’autre satisfaction des anciens élèves, c’est d’avoir réussi à faire de leur école, une des structures administratives les plus boisées de la commune. Composé en grande partie de Nîmes, l’œuvre représente le fruit des efforts de promotions successives. De ce couvert végétale, un tamarinier, situé côté sud du bâtiment qui a servi de logement pour les enseignants en 1946, de classes en 1971, retient l’attention du visiteur. A travers son envergure, on peut deviner qu’il est d’un âge respectable. En effet, certains anciens élèves le considèrent comme le témoin silencieux de leurs premiers pas à l’école. Un auxiliaire auquel, ils confiaient, leurs cartables et autres besaces de mil écrasés en attendant la récréation ou la pose de midi.

Chantiers ouverts pour les années à venir

Présentant son école, Lassina Zongo a fait remarquer qu’en termes de résultats aux examens scolaires, la tradition est respectée. Il en veut pour preuve, les résultats des cinq dernières années qui oscillent dit-il entre 80 et 100%. Il ressort également de son intervention, que l’école compte de nos jours, 6 classes pour un effectif de 346 élèves, répartis entre les trois classes du bâtiment construits en 1956 et celui acquis grâce à la coopération japonaise. L’équipe enseignante compte 11 personnes. Si en termes d’infrastructures et de personnel, il y a des motifs de satisfactions, reste la question de l’électrification des classes et de la sécurisation du domaine scolaire, a-t-il mentionné. Abordant le chapitre des perspectives, Yacouba Ouédraogo a, au nom des anciens élèves dit avoir lancé de vive voix, leur ambition de mobiliser les moyens pour construire un mur de clôture pour leur école. Pour situer l’assistance, il a fait noter que le pourtour du domaine scolaire mesure 1106 mètres de long, et va nécessiter une mobilisation financière d’environ 158 millions pour la réalisation de l’infrastructure. Pour l’heure dit-il, nous fondons notre salue auprès du ministère de tutelle, auprès de nos parrains, auprès des fils, filles, amis et sympathisants de la province du Kourwéogo, sans oublier que cela commence d’abord par nous-mêmes, anciens élèves a-t-il conclu. Le parrain a exprimé sa disponibilité à apporter sa part de contribution aux efforts pour la réalisation des projets. Le ministre en charge des Affaires étrangères Alpha Barry s’est surtout réjoui de la mobilisation des anciens élèves, venus d’horizon différents pour célébrer leur école.  Preuve dit-il, que par l’éveil des connaissances, l’institution scolaire est un facteur de cohésion sociale. Aussi a-t-il appelé, la communauté éducative à s’investir davantage afin de favoriser le retour de la sérénité dans le milieu scolaire.

 

Daouda BARRO

(AIB-Kourwéogo)

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