Semaine de la mobilité urbaine de Sya

 

Une jeunesse consciente pour réduire le taux des accidents

 

La commune de Bobo-Dioulasso a lancé le samedi 22 mai 2021, les activités de la 4ème édition de la semaine de mobilité urbaine de Sya sous le patronage du ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Vincent Dabilgou. Cette semaine qui se déroule du 22 au 28 mai 2021 est placé sous le parrainage de l’opérateur économique Hassane Siénou, par ailleurs vice-président de la délégation consulaire des Hauts-Bassins, sous le co-parrainage de Adma Kouraogo, directeur général de l’ONASER, et de Wilfried Yaméogo, directeur général de la SOFITEX.

 

Afin de susciter une prise de conscience des citoyens quant à sa responsabilité de la survenue de ces accidents de circulation aux conséquences sociales énormes, la commune de Bobo-Dioulasso, à travers les services de la police municipale, a inimitié la semaine de mobilité urbaine de Sya. La 4ème édition de cette trouvaille de la police municipale de Bobo-Dioulasso se tient du 22 au 28 mai 2021. Une analyse des statistiques recueillies auprès des services de la police nationale, de la gendarmerie et la brigade des Sapeurs pompiers, a rappelé le directeur de la police municipale de Bobo-Dioulasso, Seydou Coulibaly, indique que la capitale économique du Burkina Faso a enregistré  2 490 cas d’accidents de circulation avec 47 décès et 59 blessés graves en 2019.

En 2020 ces chiffres sont à 2 754 cas d’accidents dont 56 décès et 129 blessés graves. Et le patron de la 4ème semaine de la mobilité urbaine de Sya, Vincent Dabilgou, par ailleurs ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, d’ajouter qu’un million 350 mille personnes meurent chaque année dans les accidents à travers le monde. 90% des décès liés ces accidents, aux dires du ministre en charge de la mobilité urbaine et la sécurité urbaine,  provient des pays sous développés dont le Burkina Faso qui a enregistré plus de 1 000 morts en 2020 et environ 4 000 blessés.

Les causes de ces accidents, a indiqué le directeur de la police municipale de Bobo-Dioulasso, sont entre autres, l’excès de vitesse, l’usage manuel du téléphone portable au volant, l’inobservation des règles de circulation, et l’incivisme. «Il y a trop des morts en raison d’accidents de circulation. Avant, c’est le SIDA était la principale cause de décès dans le monde. Mais aujourd’hui, c’est la route qui nous tue plus.  Nous sommes la cause de ces accidents qui nous endeuillent », a regretté le maire de Bobo, Bourahima Fabéré Sanou en invitant ses concitoyens à redoubler de vigilance et à respecter les règles de la circulation afin de contribuer à baisser le taux d’accidents dans la cité de Sya.

 

Des bus et des aménagements des routes pour fluidifier la circulation

 

Les jeunes, notamment   les scolaires, selon le commissaire Coulibaly sont les plus touchés par ce fléau. C’est pourquoi, dit-il, le comité d’organisation de l’acte 4 de la semaine de mobilité urbaine de Sya a choisi de mettre les jeunes au cœur de la réflexion avec le thème « rôle et place de la jeunesse dans la prévention de l’insécurité routière dans la commune de Bobo-Dioulasso ». Un thème d’actualité selon le patron de cette 4ème semaine de la mobilité urbaine de Sya, Vincent Dabilgou. Cependant, Vincent Dabilgou, soutient que bien vrai que les jeunes soient au premier plan des accidents, la responsabilité de tous est engagée dans la prévention de l’insécurité routière. « Le phénomène de l’insécurité routière n’est pas qu’une affaire des jeunes. Ce sont nous qui induisons nos enfants en erreur en leur achetant les motos sans leur inculquer les bonnes manières dans la circulation routière. Nous sommes donc tous responsables. Nous devons tous nous impliquer dans la prévention de cette insécurité routière », a invité M. Dabilgou. Et pour la prévention de l’insécurité routière, le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a annoncé que le président du Faso dans son programme de gouvernance a promis la mise en circulation des bus et l’aménagement des routes pour faciliter la mobilité urbaine dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso avec l’assistance financière de la Banque Mondiale.

Kamélé FAYAMA

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