Centre hospitalier  universitaire Souro Sanou

La cuisine fait peau neuve

Les responsables du centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS) de Bobo-Dioulasso ont organisé une visite guidée de la réfection de la cuisine de l’hôpital avec les journalistes le mercredi 14 avril 2021. Cette visite a permis aux femmes et hommes de média de constater l’effectivité du changement de la  cuisine.

Le personnel du centre hospitalier universitaire Souro Sanou (CHUSS), au cours du sit-in du jeudi 25 mars 2021, décriait l’état insalubre de la cuisine de cet établissement sanitaire de référence de Bobo-Dioulasso. Une terrasse volée à l’éclat, des eaux usées stagnées à l’intérieur, des accumulations de moisissures (souvent en contact avec la nourriture), des odeurs nauséabondes…, c’est l’état délabré de la cuisine dépeint par le personnel en mouvement ce jour. Trois semaines après la visite du ministre de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, au centre hospitalier universitaire Sourou Sanou (CHUSS), cette cuisine de cet hôpital de Sya a fait peau neuve. Le revêtement du sol, au plafond en passant par la plomberie sanitaire et la peinture, tous les compartiments du bâtiment ont un autre visage depuis le 10 avril 2021. Au cours d’une visite guidée, les journalistes ont pu faire le constat de ce changement dans la matinée du mercredi 14 avril 2021. Ce sont des femmes dans de nouvelles tenues, dans un local sain qui s’activaient à concocter le menu du jour dans une ambiance de gaieté au passage des hommes de média. « Avant, les conditions de travail n’étaient pas ça, au regard de l’état dégradé de la cuisine. Mais aujourd’hui, nous sommes dans un cadre enchanteur qui nous permet de travailler dans la sérénité pour offrir des repas sains  aux malades et aux personnels de l’hôpital. Nous avons même été dotées de nouvelles blouses et de chaussures pour une question d’hygiène », s’est réjouie Belem Fatoumata. Les travaux de cette réhabilitation, selon le chargé de communication du CHUSS, Robert Balima, ont été « entièrement  financés par le prestataire en charge de la restauration des malades et des agents conformément au contrat qui le lie avec l’hôpital ». Cette rénovation, poursuit M. Balima, a permis d’avoir un cadre qui respecte les normes de qualité.

Kamélé FAYAMA

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