Campagne 2021 de commercialisation de l’anacarde

Le prix du kilogramme fixé à 300 FCFA

 Le ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Harouna Kaboré, a procédé au lancement de la 6ème édition de la campagne commerciale 2021 de la noix brute de cajou le samedi 13 mars 2021 à Banfora dans la région des Cascades sous le thème « Promotion de la filière anacarde : une alternative crédible pour renforcer la résilience face aux crises ».

Le prix plancher bord champ du kilogramme de la noix brute de cajou pour la campagne commerciale 2021 est fixé à 300 FCFA. C’est la nouvelle donnée par le ministre de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Harouna Kaboré, à l’occasion du lancement de la 6ème campagne de commercialisation de la noix brute de cajou ce samedi 13 mars 2021 à Banfora. A en croire le ministre en charge du commerce, il est formellement « interdit de vendre ou d’acheter la noix brute de cajou au Burkina en deçà de ce prix sous peine des sanctions prévues par les textes en vigueur ».

Aux dires de la présidente du comité interprofessionnel de l’anacarde du Burkina Faso (CIAB), Minata Koné, par ailleurs présidente directrice générale de la société de transformation de l’anacarde au Burkina Faso (SOTRIAB), la campagne 2021 de la filière anacarde n’est pas bonne comparativement à celle écoulée. Les raisons avancées sont les crises sanitaire et sécuritaire qui ont plombé cette filière de l’anacarde sans pour autant provoquer son arrêt total. Outre les crises sanitaire et sécuritaire, la filière anacarde, poursuit Mme Koné, connait d’autres difficultés qui ne favorisent pas son essor.

Il s’agit entre autre des faibles plantations d’anacardiers et des unités de transformation de la noix de cajou, de l’insuffisance de la régulation du marché, de l’accès difficile aux financements, et de la lourdeur des procédures de mise à disposition des subventions du conseil burkinabé de l’anacarde (CBA). Des difficultés qui peuvent trouver des réponses dans la batterie de mesures entreprises par le gouvernement, selon Harouna Kaboré, pour promouvoir cette filière. Ce sont l’organisation de la 1ère édition des Journées nationales de promotion des produits de l’anacarde à Bobo-Dioulasso en 2021, la poursuite du processus de réflexion sur l’instauration de l’agrément en qualité d’acheteurs professionnels de noix brute , la réalisation d’une étude relative à la mise en place d’un mécanisme de fixation du prix d’achat du kilogramme de la noix brute de cajou adossé à un fonds de lissage, le renforcement des capacités productives des entreprises de transformation de la filière anacarde au Burkina, et la réalisation d’une étude sur la cartographie des vergers d’anacardiers au Burkina Faso.

Mamadou YERE

                                                                                                  AIB/Comoé

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