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Mise en œuvre du Projet PEPSSE
Les partenaires s’assurent du bon déroulement des activités
Une mission conjointe des structures de mise en œuvre du projet « Combattre la pauvreté et les vulnérabilités des enfants dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord, du centre et de l’Est à travers la protection sociale sensible aux enfants » (PEPSSE) a séjourné dans la Boucle du Mouhoun du 1er au 5 février 2021. L’objectif était d’échanger avec les autorités administratives et les bénéficiaires sur la contribution du projet à l’amélioration des conditions de vie des ménages.
Les partenaires de mise en œuvre du projet « Combattre la pauvreté et les vulnérabilités des enfants dans les régions de la Boucle du Mouhoun, du Nord, du centre et de l’Est à travers la protection sociale sensible aux enfants » (PEPSSE) veulent s’assurer du bon déroulement des activités sur le terrain. C’est pourquoi une mission conjointe composée de l’UNICEF, partenaire financier, de Save the Children, et Association Songui manégré/Aide au développement endogène (Asmade) a séjourné du 1er au 5 février 2021 dans la Boucle du Mouhoun. Après une rencontre avec le préfet du département de Dédougou et le Secrétaire général de la mairie ce 4 février 2021, la mission a assisté à une session de coaching sur la compétence parentale.
La cheffe de projet à Save the Children, Nimbrata Rita Ouédraogo a indiqué que cette sortie, au-delà de traduire la reconnaissance aux différents acteurs pour leur appui, vise à constater l’état d’avancement de la mise en œuvre des activités du projet et à inciter les parties prenantes à plus d’implication afin de produire des résultats tangibles au profit des ménages et plus particulièrement des enfants.. « Dans le projet, il y a le volet cash, et le transfert de l’argent ne peut se faire si l’intéressé n’a pas de documents d’état civil. Les autorités nous appuient pour l’établissement de ces documents », a-t-elle précisé.
Quant au secrétaire général de la mairie de Dédougou, Emile Yaméogo, il a réitéré son engagement à soutenir la mise en œuvre de ce projet qui va en droite ligne avec la mission du conseil municipal qui est de travailler à améliorer les conditions de vie des populations à la base. Il a souhaité que le nombre de bénéficiaires augmente en 2021 car des populations ont subi au cours de la dernière saison d’énormes pertes agricoles dues aux inondations.
Bénéficiaire du cash, Issaka Konkobo trouve son compte dans le PEPSSE. « J’ai deux enfants qui sont inscrits à l’école. En plus d’assurer leur scolarité, j’ai pu me procurer quelques poulets que j’élève », a-t-il relevé. Et d’ajouter que les échanges avec les animateurs sur la compétence parentale ont des avantages pour sa famille et ses enfants.
Même son de cloche pour Mme Neeblanam Kébré, habitante du secteur 6 de Dédougou qui dit pouvoir assurer l’alimentation de ses enfants, leur scolarisation et leur santé. « Avec le reste de l’argent que nous avons reçu, j’ai payé des céréales. Quand le prix va augmenter, je vais revendre pour en faire des bénéfices », a-t-elle laissé entendre.
Le PEPSSE mis en œuvre dans les quatre régions du Burkina Faso a pour objectif de soutenir les familles vulnérables afin de contribuer au bien-être des enfants. Il est financé par la coopération suédoise à travers l’UNICEF. Le projet fait du cash transfert via la téléphonie aux familles. En plus, le projet associe un paquet de sensibilité de l’enfant qui consiste à animer avec des parents et des enfants, des séances de sensibilisation sur la budgétisation familiale, la résilience des jeunes et les compétences parentales. L’animation de ses activités est faite par des associations locales, comme Association Songui manégré/Aide au développement endogène (Asmade) et le Groupe d’appui en santé, communication et développement (GASCODE). L’ONG Save the Children est chargée du renforcement des capacités de ces derniers et du coaching des animateurs.
