Cinéma

Alain Héma rend hommage à Drissa Koné

Le comédien-metteur en scène, désormais réalisateur, Alain Héma a rendu hommage à un pionnier de la musique Burkinabè, Drissa Koné, à travers un film documentaire réalisé à l’occasion des festivités du 60ème anniversaire de l’indépendance du Burkina Faso.

Diplômé de l’école de théâtre l’UNEDOComédien, metteur en scène, directeur de la compagnie « théâtre éclair », comédien connu au petit écran à travers la série « super flic » de Amina Diallo Glez allias Kadi Jolie, Alain Héma, la soixantaine révolue, a décidé d’ajouter une autre flèche à son arc. L’artiste comédien, depuis quelques années, s’essaie dans la réalisation. « Tout à commencer avec un film documentaire sur les 10 ans de la fédération du CARPEL qui est une structure qui regroupe 04 compagnies professionnelles de théâtre.», explique le désormais réalisateur Alain Héma. Le deuxième film documentaire, poursuit le comédien-réalisateur, a porté, dit-il, sur un projet nommé FIASDA. Il s’agit d’ateliers de théâtre dans les écoles primaires de ville de Ouagadougou et des environs. Un film a été projeté en Belgique dans le cadre d’un vaste projet qui s’appelle paroles croisées, selon le réalisateur. Pétrie de l’expérience de ces deux documentaires, le natif de la région des Cascades a pris l’initiative d’apporter sa contribution d’artiste à la commémoration des 60 ans de l’indépendance du Burkina Faso célébrés le 11 décembre 2020 à Banfora, chef-lieu de sa région natale. « J’ai initié de rendre hommage à un fils de la région, Drissa Koné, qui s’est illustré dans la musique depuis la Haute-Volta en créant l’un des tous premiers orchestres modernes, le Volta jazz dans les années 60, à travers un film documentaire », confie Alain Héma. Ce film, selon M. Héma devrait être projeté à l’occasion du 11 décembre 2020 à Banfora, mais le tournage, le mixage, et le montage, n’ont pas permis à l’équipe de respecter les délais fixés. Ce film, aux dires du réalisateur, répond à 03 préoccupations. « J’ai voulu à travers ce film savoir comment et pourquoi à cette époque, quelqu’un décide de créer un orchestre. Aussi, j’ai estimé qu’il était important de sauvegarder ce baobab ou ce patrimoine de notre culture. Il y a beaucoup de gens qui dansent son titre far « Baba Moussa » sans véritablement connaître l’auteur. Pour moi, il s’agit de le sortir de l’ombre », dit Alain Héma. N’ayant pas pu être projeté à l’occasion des festivités du 11 décembre 2020, le film sera officiellement sur les écrans le 1er février 2021 à Bobo-Dioulasso d’où est né le volta jazz.

Kamélé FAYAMA

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