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Promotion de la paix

 

10 milliards pour la mise en œuvre du plan quinquennal 2021-2025

 

Le Centre international pour la promotion de la paix, la sécurité, la solidarité et la gouvernance (CIP-PSSG) a, au cours d’une rencontre le samedi 12 décembre 2020 à Dédougou, validé son plan quinquennal d’activités 2021-2025. 

 

Le Centre international pour la promotion de la paix, la sécurité, la solidarité et la gouvernance (CIP-PSSG), vielle de trois ans, est une structure qui se donne pour ambition d’œuvrer à la promotion de la cohésion sociale  au Burkina Faso et en Afrique. Pour y parvenir, le centre a élaboré un plan quinquennal de ses activités à mener durant la période 2021-2025. Ce samedi 12 décembre 2020 à Dédougou, les membres du centre ont, au cours d’une rencontre validé ce plan. Pour sa mise en œuvre,  les responsables de cette ONG doivent mobiliser au moins dix (10) milliards de FCFA. Pour ce faire, ils comptent sur la bonne volonté de la Présidence du Faso, des institutions nationales et internationales agissant en faveur de la paix, de la sécurité et de la bonne gouvernance.

Le plan quinquennal validé, s’articule autour de cinq axes prioritaires qui s’intéressent à la question de la femme, de la jeunesse, de la paix et du développement durable, de la démocratie et de la lutte contre l’extrémisme violent. Plusieurs activités seront menées durant ce quinquennat, selon le directeur exécutif du CIP-PSSG, Dr Paulin Sanfo. Il s’agit notamment des animations musicales avec une priorité sur les outils traditionnels comme le balafon et la kora, des jeux de sociétés, et des activités sportives. Pour M. Sanfo, le sport est un facteur de cohésion sociale.

En plus de ces aspects socio-culturels, a ajouté Dr Sanfo, des actions en faveur de l’épanouissement des femmes et des jeunes sont prévues. Il cite notamment la formation des femmes et hommes marginalisés aux activités génératrices de revenus, la formation aux bonnes pratiques agricoles et gestion des sols. La sécurisation foncière avec un accent sur la propriété féminine, la gestion de l’eau et de l’environnement, la réalisation des forages et retenues d’eau en faveur des localités frontalières, figurent également parmi ses actions dans les cinq (05) années à venir. Paulin Sanfo a rappelé que la création de son centre est une exigence de l’université pour la paix des Nations unies dans laquelle, il a fait sa thèse de doctorat en  administration de la paix. Cette université veut que les doctorants et docteurs puissent mener des actions concrètes pour la préservation de la paix dans leur pays. D’où la naissance du CIP-PSSG depuis 2017 avec un plan d’actions pour les  cinq (05) années à venir.

Adama SEDGO

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