Province de la Kossi

 

Le cadre de concertation provincial tient sa deuxième  session ordinaire

 

Le haut-commissaire de la Kossi, Saïba Zoromé a présidé le jeudi 3 décembre 2020 à Nouna, la deuxième session ordinaire du cadre de concertation provincial.  Une rencontre qui a regroupé les directeurs  et chefs de services provinciaux, les responsables de projets, de programmes et d’ONG, des associations, des responsables coutumiers et religieux, les préfets et maires des différentes communes.

 

Le cadre de concertation provincial (CCP) regroupe l’ensemble des acteurs des structures déconcentrées et décentralisées ainsi que les projets et associations intervenant dans la province. C’est un cadre de redevabilité de l’ensemble des acteurs  qui interviennent dans le développement de la province.

La tenue régulière du CCP est une opportunité pour les membres statutaires d’engager des échanges pour plus de visibilité et une harmonisation des actions sur le terrain au grand bonheur des populations  de la Kossi.

Le haut-commissaire Saïba Zoromé a rappelé que la présente session se tient dans un contexte particulier marqué par la crise sécuritaire et sanitaire avec des conséquences sur l’économie et le tissu social. Toute chose qui met  à rude épreuve la paix sociale, le vivre ensemble et la cohésion sociale.

A travers des présentations, les différents intervenants ont, tour à tour présenté leurs  projets, les perspectives et les différentes réalisations aux bénéfices populations de la Kossi qui, malgré les adversités ont su faire preuve de résilience. Il s’agit du Projet de développement de l’élevage au Burkina (PADEL-B), et l’association burkinabè Camp de l’espoir et le District sanitaire de la Kossi. L’assistance a bénéficié également d’un exposé sur le code forestier et le code de l’environnement.

En plus du bilan des activités menées par les acteurs du développement, des thématiques d’actualités centrées sur la contribution des femmes et des jeunes pour une cohésion sociale ont été présentées. La radicalisation des jeunes en milieu rural et urbain n’a pas été occultée car le territoire national est  victime de terrorisme.

Un échange direct entre les acteurs a permis aux participants d’harmoniser leur approche en vue de participer efficacement au développement de la province.

 

 

                                                          Adama CISSE /AIB Kossi.

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