Production d’eau préemballée à Bobo-Dioulasso

 

La guerre de la police de l’eau contre les unités illégales

 

La police de l’eau de la région des Hauts-Bassins a effectué des visites inopinées, les 16 et 17 novembre 2020, dans des unités de production d’eau préemballée de la commune de Bobo-Dioulasso. Sur vingt-une (21) unités de production visitées, trois (03) sont en règle, seize (16) ont été momentanément fermées et les deux (02) autres étaient en arrêt de travail. 

 

Dans le cadre de ses missions régaliennes, la police de l’eau de la région des Hauts-Bassins a entrepris des visites inopinées dans certaines unités de production d’eau préemballée dans la commune de Bobo-Dioulasso. L’objectif était de contrôler la conformité de ces unités par rapport aux textes en vigueur. Au total, vingt-une (21) unités ont été visitées les 16 et 17 novembre 2020. Sur les 21 unités de production visitées, trois sont en règle, seize ont été fermées momentanément  et les deux autres étaient en arrêt de travail. La mission s’est d’abord rendue dans le village de Bana où est produite  l’eau « minérale naturelle Primaël ». Le promoteur a été sommé d’arrêter  ses activités de fabrication et  commercialisation de son eau.

Car, n’ayant aucun document exigé à cet effet, notamment l’autorisation de mise à consommation, celle d’implantation de l’unité de production, le protocole avec un laboratoire d’analyse, etc. Dans le village de Dindéresso, le promoteur de l’unité la production d’eau « Meldani » détient  la majorité de ses documents sauf son protocole avec le laboratoire national pour l’analyse de l’eau est expiré depuis juillet 2020. Florentin Garba, l’a à cet effet invité à renouveler son protocole afin de continuer à exercer. A Nasso, l’unité de production « d’eau Fatima » commercialise l’eau depuis quelques temps alors qu’elle n’a aucun document. Même situation à l’unité de production de «  Minama », toujours à Nasso. Le promoteur étant absent, aucun document n’a pu être présenté. En attendant d’être en règle, l’unité a été sommée de fermer boutique. A Belleville dans le secteur n°29, c’est dans une  maisonnette  située dans une école à côté d’un dépotoir d’ordure et des toilettes, que la marque « bon dji » était conditionnée et commercialisée. Sur le champ, la maisonnette a été mise sous scellé par la police de l’eau et une convocation adressé au promoteur.

A l’issue des visites, le constat reste mitigé, selon Florentin Garba. « Certains promoteurs s’investissent à faire des unités qui respectent les normes. Par contre, il y a des promoteurs qui ne pensent qu’à faire des bénéfices », a-t-il déploré, soulignant que sa structure travaille à faire en sorte que l’activité soit menée dans les règles de l’art avant d’inviter les promoteurs qui ne sont pas en règle, à chercher à se conformer aux textes en vigueur. Les seize (16) unités non conformes seront auditionnées par la police de l’eau afin de statuer sur leur sort, à en croire M. Garba. Avant cette visite inopinée, la police de l’eau des Hauts-Bassins a effectué, les 22 et 23 juillet 2020, une visite de terrain sur 20 unités de production.  Il s’agissait selon le premier responsable de la police de l’eau des Hauts-Bassins, Florentin Garba, de vérifier si les promoteurs avaient l’autorisation d’implantation de leurs forages de sorte qu’ils ne soient pas à proximité d’une toilette, d’un cimetière ou d’une tombe. Aussi des documents comme l’autorisation de production et de mise à consommation et l’arrêté de conformité environnemental ainsi que le protocole avec un laboratoire pour l’analyse de la qualité de l’eau avaient été vérifiés. « Nous travaillons à assainir le milieu … », a laissé entendre Florentin Garba.

Boudayinga J-M THIENON

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