Elections couplées du 22 novembre 2020

Me ambroise Farama compte accorder 51% du capital social des sociétés minières à l’Etat

 

L’Organisation des peuples africains-Burkina Faso (OPA-BF) du candidat à la présidentielle Me Sigui Ambroise Farama a organisé un meeting à Dori le mardi 17 novembre 2020.

 

C’est dans l’après-midi du mardi 17 novembre 2020 que l’Organisation des peuples africains-Burkina Faso (OPA-BF) du candidat à la présidentielle Me Sigui Ambroise Farama a organisé un meeting à Dori.   L’avocat fiscaliste de 44 ans a retrouvé ses militants devant le siège du parti au secteur N°2 de la capitale du Liptako pour leur expliquer son programme de société. A l’adresse des jeunes du Sahel, il a leur a promis des emplois afin qu’ils puissent vivre dignement des ressources naturelles. « Lorsque nous traversons le désert, nous voyons des jeunes sans emploi. Il n’y a pas eu d’investissements conséquents pour leur donner de l’emploi et leur permettre de vivre dignement. C’est ce qui a facilité le recrutement des jeunes dans les zones qui ont été abandonnées par l’Etat burkinabè », a-t-il expliqué à ses militants. Par conséquent, a-t-il poursuivi, l’Etat burkinabè est responsable du chaos qui arrive au Sahel et de n’avoir pas pu assurer la sécurité des personnes et des biens. Dans ses explications, l’avocat fiscaliste a signifié que l’Etat burkinabè « c’est nous tous, mais nous ne gérons pas tous le pouvoir ». Pour lui, la gestion du pouvoir a été confiée à une personne et un parti politique qui s’est rendu jusqu’aujourd’hui « incapable ». Toute chose qui a exhorté le candidat de OPA-BF d’encourager ses militants à retirer le pouvoir à celui qu’ils avaient confié. « L’esclave qui refuse de se libérer et de prendre ses responsabilités, ne peut que s’en prendre à son propre destin et ce qui lui arrivera. C’est pourquoi, je vous demande d’aller au combat. Il ne s’agi pas de prendre des armes contre la république mais de se servir de la carte d’électeur, notre arme démocratique », a insisté l’avocat fiscaliste.

Opérer le changement par les urnes

Dans son intervention, il a appelé ses militants à sortir le 22 novembre prochain afin munir de leurs cartes d’électeur en vue d’opérer le changement par les urnes. Pour ce faire, il a expliqué la signification de la photo de candidature à travers sa main sur sa poitrine, les couleurs rouge et blanche. A cet effet, il a fait savoir que le rouge signifie le sang versé, la combativité et la souffrance du peuple. Concernant le blanc a ajouté Me Farama, il est symbole de l’intégrité et la probité. « C’est pourquoi, j’ai la main sur la poitrine pour vous dire que devant vous que je prends un engagement de défendre l’intégrité du territoire, d’assurer la protection des personnes et des biens et de garantir le droit à la vie », a révélé le candidat Farama. Quant aux besoins sociaux des populations, il a évoqué l’accès à l’éducation, à la santé, à l’eau potable et améliorer les productions agricoles et pastorales. Pour atteindre tous ces objectifs, Me Farama envisage nationaliser les mines au Burkina Faso. Selon ses dires, le Burkina Faso est riche parce qu’il regorge d’immenses ressources naturelles qui sont exploitées par des puissances étrangères. « Nous avons plus d’une dizaine de société minières au Burkina Faso qui sont exploitées par des compagnies étrangères. Cela est inadmissible. Comment voulez-vous être un Etat souverain, indépendant qui contrôle sa terre et son sous-sol et au même moment, vous permettez que des sociétés étrangères viennent exploiter votre or et en retour, vous n’avez que 10% seulement du capital social de ces mines », s’est lamenté. Raison pour laquelle, il a affirmé devant ses militants qu’il modifiera les lois de sorte que l’Etat puisse avoir un contrôle sur l’exploitation de ses minerais. En clair, il compte accorder 51% du capital social des sociétés minières à l’Etat, s’il est élu président de la république. « En 2019, l’exploitation de nos ressources minières a rapporté près de 240 milliards de FCFA à l’Etat burkinabè avec seulement 10% du capital social. Si nous transformons la loi et nous faisons en sorte que nous avons au moins 51%, ça nous rapporterait plus de 1 000 milliards de FCFA en une année. Avec ça, on peut assurer le bonheur à tous les burkinabè, construire des routes, barrages et accompagner nos populations dans tous leurs projets », a fait comprendre le candidat à la présidentielle.

 Souaibou NOMBRE

Snombre29@yahoo.fr

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