Elections couplées du 22 novembre 2020

 

Pascal Sessouma compte transformer les « V8 » en ambulances médicalisées

 

Le président de Vision Pacifique pour un Burkina sans armes, candidat à la présidentielle du 22 novembre 2020, Kiemdoro Dô Pascal Sessouma a rencontré les électeurs de la région des Cascades, le 16 novembre 2020 à Banfora. A travers sa stratégie de campagne de proximité, il a sillonné des bornes fontaines, des hangars et la cité des forces vives du 11-Décembre, afin de convaincre des voix pour une victoire au soir du scrutin.

 

 

Kiemdoro Dô Pascal Sessouma s’engage à faire de Banfora pendant une période de 12 mois, la capitale du Burkina Faso, une fois élu président du Faso. Le candidat s’engage aussi à transformer tous les « V8 » du gouvernement en ambulances médicalisées. C’est, entre autres, le message que le président de Vision Pacifique pour un Burkina sans armes, candidat à la présidentielle du 22 novembre 2020 a livré à l’électorat des Cascades, ce lundi 16 novembre 2020, à Banfora. Cette vision, dit-il, se veut une capitale tournante dans les villes qui ont déjà accueilli les festivités tournantes du 11-Décembre par le fait qu’elles disposent déjà d’infrastructures capables de relever ce défi. En tant que ville frontalière, le candidat promet de faire de Banfora une véritable vitrine du Burkina Faso pour tous ceux qui viennent de la Côte d’Ivoire.

« C’est la porte d’entrée, il faut faire en sorte que Banfora deviennent une ville moderne, accueillante, une ville lumière de telle sorte que si vous y entrer, vous sentez que vous vous trouvez dans un pays où il y a un minimum d’infrastructures », a déclaré M. Sessouma. A l’en croire, à l’issue d’une visite de bornes fontaines à la zone non loti du secteur 5, les femmes expliquaient qu’il n’y a pas d’eau, ni de routes. Pour l’ancien présentateur du journal télé de la radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), « trop c’est trop ». Banfora, sous sa présidence, sera une ville qui va respecter l’architecture sahélienne, avec une propreté exemplaire et un minimum d’infrastructures pour faciliter la vie des populations.

Il a fustigé les capacités limitées du régime en place à faire face au terrorisme et à la corruption. « Moi Sessouma Dô Pascal, je me donne 18 mois pour régler cette question. Si je n’en suis pas capable en ces18 mois, je démissionnerai tout simplement », dit-il. Concernant la lutte contre la pauvreté, M. Sessouma, se dit le plus radical de tous les candidats. « Le Burkina Faso est pauvre parce qu’il y a la corruption », a-t-il dit. Selon lui, a il y a des ressources pour tout le monde, mais c’est que certains prennent la part des autres. S’il accédait à Kosyam au soir du scrutin du 22 novembre, il promet de mettre fin à cette mauvaise répartition du bien public.

Selon le président de Vision Pacifique pour un Burkina sans armes, tout détournement avéré et prouvé doit être remboursé. Sur la question des ressources à mobiliser pour mettre en œuvre son programme, le candidat Sessouma estime que le peu de ressources dont dispose le pays est suffisant, mais seulement qu’il est mal géré par le pouvoir actuel. Pour un budget national de 2 500 milliards de F CFA, il s’oppose que les dépenses de personnel qui sont de l’ordre de 880 milliards de F CFA, dépassent celles des investissements estimées à 866 milliards de FCFA. Pour sa part, si la tendance n’est pas renversée, l’Etat fonce droit à la « faillite assurée ».

 

Mamadou YERE 

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!