Elections couplées de 2020

Me Farama invite les populations du Nord  à opérer « l’insurrection électorale »

Le Candidat à l’élection présidentielle,  Ambroise Segui Farama de l’Organisation des peuples Africains – Burkina Faso (O.P.A-BF) a  expliqué son projet de société   à l’électorat de la région du Nord, le 16 novembre 2020  à Ouahigouya.

Plus que 3 jours pour les candidats aux élections couplées de 2020 de convaincre l’électorat  pour le scrutin du 22 novembre prochain. C’est  donc  la course dans les différentes localités. Ce 16 novembre 2020, le candidat de l’Organisation des peuples Africains – Burkina Faso (O.P.A-BF), Ambroise Segui Farama est venu présenter son programme de société aux populations de Ouahigouya. Dans programme, sa priorité est de libérer le Burkina Faso des mains des forces du mal.

« Nous devons travailler à reprendre le pays en main, à défendre l’intégrité de notre territoire et à assurer la cohésion sociale car un tiers du territoire du Burkina n’est plus contrôlé. On se retrouve aujourd’hui avec plus de 2000 personnes tuées, 2500 écoles fermées, 350 000 élèves  qui ne peuvent plus y aller  et un million de burkinabè déplacés » a-t-il souligné. Pour lui, c’est parce la jeunesse est sans emploi qu’elle est  recrutée et instrumentalisée  à prendre les armes pour attaquer leurs propres frères. Le candidat compte créer des unités de transformation dans toutes les régions du pays, toute chose qui va résorber cette question d’employabilité. Cependant, « la  jeunesse doit être responsable, et comprendre que la lutte armée n’est pas la solution.

Une fois au pouvoir, nous allons faire en sorte que tous les burkinabè soient traiter de la même façon, aient les mêmes droits et avantages  car certains se sentent oubliés» a indiqué Me Farama, pour qui « les populations ne veulent  plus de la gouvernance  du MPP qui refuse de reconnaitre l’existence d’un problème ».  «Nous sommes obligés de  chasser  le candidat  Roch le 22 novembre en opérant une insurrection électorale » a-t-il déclaré. Une fois le pays libéré, il faut s’attaquer aux grands chantiers de développement. Selon Me Farama, le développement commence par la commune, par le milieu rural  car  80% des populations y vivent. « La solution c’est l’accompagnement du monde rural. Il va se faire  par la création d’une banque agricole. Nous allons donc permettre au monde paysan de s’organiser en groupement  et avoir accès aux crédits pour l’entreprenariat » a declaré M. Farama.

 

La femme au cœur du programme

« La révolution » d’un Burkina Faso nouveau  sera axée sur la femme  parce que quand celle-ci a des ressources, cela  profite à toute la famille. « C’est pourquoi, nous allons donner des crédits aux femmes en vue de mener  leurs activités génératrices de revenus » a précisé Me Farama. L’équipement des  hôpitaux, l’accès à l’eau potable, la construction des  écoles, ce sont, entre autres,  projets à réaliser pour le développement du pays. Le candidat Farama i compte avoir ces ressources dans  la production minière. «  L’or du Burkina Faso suffit pour développer la nation. Une fois à Kosyam, l’or du Burkina sera exploité par  les burkinabè pour les burkinabè dans leur intérêt » a-t-il ajouté. C’est pourquoi, il a demandé à la population  le jour du scrutin de non seulement le  voter  mais aussi voter  pour les candidats à la députation de la province du Yatenga  à savoir Fatoumata Farama, Salamata Belem,  Siki Traoré et  Souleymane Tall. « En toute conscience et humilité, je vous demande de  me voter   car c’est ensemble que nous allons réaliser cette révolution tant attendu » a-t-il exhorté.

Fleur BIRBA

fleurbirba@gmail.com

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