Les à-côtés
Le candidat Paul Kaba Thiéba dénonce des «destructeurs» d’affiches du MPP à Tougan
A Tougan, dans la capitale de la province du Sourou, le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), à l’instar d’autres partis politiques, est en pleine campagne électorale pour le scrutin couplé du 22 novembre prochain. Parmi les candidats du MPP à la conquête des deux sièges de députés dans la province, figure l’ex-Premier ministre Paul Kaba Thiéba. Celui-ci a interrompu une réunion avec son état-major, dimanche dernier, pour nous faire l’état des lieux de la campagne de son parti. Selon le candidat Thiéba jusqu’à cette date, la campagne se déroule normalement. Seulement, a-t-il déploré, des individus malveillants s’acharnent à déchirer les affiche du MPP dans la ville.
Le mouvement Agir ensemble s’accroche dans le Sourou malgré sa «jeunesse»
Le mouvement Agir ensemble pour le Burkina Faso convoite au moins un des deux sièges de députés à pourvoir dans la province du Sourou. Outre les législatives où il propose plusieurs listes, Agir ensemble veut propulser son candidat à la présidentielle, Kadré Désiré Ouédraogo (KDO) à Kosyam, au soir du 22 novembre prochain. Pour parvenir à ses fins, la représentation provinciale du mouvement dans le Sourou, met les petits plats dans les grands. Au siège de Agir Ensemble, le secrétaire général provincial Aboulaye Traoré a indiqué que son état-major se débrouille autant qu’il peut faute de moyen logistique et financier du fait que son parti est très jeune. En effet, le mouvement a vu le jour en 2019.
Campagne électorale : Omerta totale dans plusieurs localités de l’Est
Des communes entières de la région de l’Est sont jusque-là en marge de la campagne électorale pour le double scrutin du 22 novembre 2020. La raison, ces localités sont inaccessibles du fait de l’insécurité. Les acteurs politiques redoutent en effet d’éventuelles exactions d’individus armés qui seraient toujours actifs dans ces localités frontalières. C’est le cas de Botou et de Logobou dans la province de la Tapoa, de Foutouri et de Bartiebougou dans la Komondjari et de Madjoari dans la Kompienga. Dans la province du Gourma, des villages tels que Nagré, Natiaboani, Tanwalbougou et Matiacoali ne vivent pas l’évènement électoral dans toute sa plénitude. Pas question d’y organiser des meetings et autres grands rassemblements. Ainsi, comme stratégie de campagne, les hommes politiques qui ont des représentants dans ces localités ont opté pour le porte-à-porte afin de faire passer leurs messages. Une campagne de proximité qui se fait dans la discrétion totale.
26 partis politiques, 104 candidats pour 2 postes aux législatives dans la Tapoa
Le nombre élevé de candidature dans les postes électifs au Burkina Faso n’est plus un secret pour personne. Cette situation qui, pour certains, témoigne d’une forte vitalité démocratique et d’une liberté d’expression du peuple, est bien plus qu’une réalité à Diapaga, chef-lieu de la province de la Tapoa. En effet, 104 candidats, titulaires et suppléants confondus, représentant 26 partis politiques et regroupements d’indépendants sont en lice pour se disputer seulement 2 postes à pourvoir pour les élections législatives du 22 novembre prochain dans la province. Avec ce nombre pléthorique de prétendants à la députation, n’eut été la situation sécuritaire assez particulière dans cette partie du pays, l’on était en droit de s’attendre à une effervescence féerique en cette période de campagne électorale qui cristallise l’attention de plus d’un.
La Rédaction
