Burkina-Presse-Revue

Burkina : Présidentielle, libération, police secours au menu de la presse écrite

Ouagadougou, 23 Octobre 2020 (AIB)-Les quotidiens burkinabè commentent ce vendredi, la liste des 13 candidats retenus pour la présidentielle 2020, la libération de l’ancien ministre de la Défense Jean Claude Bouda et la création d’une police secours pour traquer les délinquants.

Les journaux burkinabè ont commenté ce vendredi la validation par le Conseil Constitutionnel de 13 dossiers de candidature pour la présidentielle 2020.

Le quotidien public Sidwaya présente à sa grande une, les photos des 13 candidats avec au centre un fauteuil et titre «Election présidentielle 2020 : 13 candidats pour un fauteuil».

Le journal précise que la campagne électorale qui s’ouvre le 31 octobre prendra fin le 20 novembre 2020 et l’élection présidentielle, couplée aux législatives, est prévue pour le 22 novembre 2020.

Le doyen des quotidiens burkinabè l’Observateur Paalga,  nous informe que sur la liste ne figure pas le candidat indépendant Harouna Kindo, recalé pour non-paiement de la caution de 25 millions.

La presse écrite burkinabè commente aussi la libération de l’ancien ministre de la Défense Jean Claude Bouda.

Le quotidien privé Le Pays écrit que c’est une décision de la Chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Ouagadougou qui a ordonné la mise en liberté totale de l’accusé.

Le doyen des quotidiens l’Observateur Paalga, précise qu’il était reproché à l’ancien ministre, la valeur de sa résidence de Manga (Centre sud).

Le journal indique aussi que la libération intervient alors que l’accusé bénéficiait depuis le 28 septembre dernier, d’une permission d’un mois pour se faire soigner.

Selon le quotidien public Sidwaya, Jean Claude Bouda avait été déposé à la Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO), en mai 2020 à la suite  d’une plainte du Réseau national anticorruption (REN LAC)

Il était poursuivi pour «faux et usage de faux en écriture privée, fausses déclarations de patrimoine, délit d’apparence, blanchiment de capitaux».

Les quotidiens burkinabè évoquent aussi le lancement à Ouagadougou de la Police de secours pour lutter contre l’insécurité dans la capitale.

Selon le journal privé Le Pays, la Police secours lancé par le ministre de la sécurité Ousséni Compaoré est composée de 250 éléments (agents de la police nationale et gendarmes) et elle sillonnera les 12 arrondissements de Ouagadougou pour traquer les délinquants.

Le ministre de la sécurité Ousséni Compaoré affirme dans les colonnes du quotidien public Sidwaya que les concepteurs de la police secours ont mis plusieurs mois pour analyser tous les contours et toutes les facettes du projet.

Le doyen des quotidiens l’Observateur Paalga, informe que l’ambition du gouvernement est de faire en sorte que toutes les villes du pays soient dotées de cette police.

Aussi, le journal annonce que la seconde ville du pays Bobo-Dioulasso va lancer dans les jours à venir sa nouvelle Police secours.

Agence d’Information du Burkina

Wis/az

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