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Commémoration : «La démocratie burkinabè a besoin d’une presse de qualité» (président AJB)

 

Ouagadougou, 20 oct. 2020 (AIB)-Pour son enracinement, «la démocratie burkinabè a besoin d’une presse de qualité», a indiqué mardi, à Ouagadougou, le président de l’Association des journalistes du Burkina, Guezouma Sanogo, à l’occasion de la commémoration de la liberté de la presse burkinabè.

 

«La démocratie (burkinabè) a besoin d’une presse de qualité (…) pour sa consolidation au Burkina Faso. C’est à cette tâche que s’investi depuis plusieurs décennies, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) », a indiqué mardi, le président de l’Association des journalistes du Burkina (AJB), Guezouma Sanogo.

Guezouma Sanogo s’exprimait mardi Ouagadougou, au CNP-NZ (siège des journalistes burkinabè) au cours de la cérémonie de commémoration au Burkina Faso, de la 22ème édition de la journée nationale de la liberté de presse (JNPL).

  1. Sanogo, par ailleurs président du comité de pilotage du CNP-NZ, a affirmé que la presse burkinabè se porte bien sur le plan professionnalisme au milieu de ses consœurs de la sous-région, de l’Afrique et du monde.

Cette 22è édition a été marquée par des communications assurées par le Pr Serge Théophile Balima, le directeur des Rédactions de l’Observateur Paalga, Ousséni Ilboudo, le rédacteur en chef de la RTB (télévision nationale), Jean Emmanuel Ouédraogo et le vice-président du Conseil supérieur de la communication, Abdoul Aziz Bamogo.

Elle était placée sous le thème «Le journalisme à l’épreuve de l’éthique et de la déontologie en période électorale».

Selon Guezouma Sanogo, le thème est d’actualité en ce sens que le pays organise le 22 novembre prochain, des élections couplées présidentielle et législatives qui exigent des medias, du professionnalisme dans le traitement de l’information.

Le président de l’AJB a indiqué qu’au cours de l’année 2020, les journalistes ont mené divers actions de lutte pour leurs droits (Société d’Etat) qui se sont butées à des répressions disproportionnées du gouvernement.

Ces répressions, a-t-il indiqué, se sont manifestées par des tracasseries de tous genres, des affectations de centaines de journalistes du public, des mises à pied et des chômages techniques des travailleurs du privé.

«En cette journée de défense de la liberté d’expression, nous interpellons les autorités pour une résolution de la crise au sein des médias publics », a-t-il souhaité.

La commémoration a été marquée dans la soirée par la remise du prix de la meilleure femme journaliste du Burkina Faso en 2020.

Ce prix est revenu à Rabiatou Simporé des éditions Sidwaya avec son enquête sur l’utilisation de produits dangereux pour la santé dans la fabrication de jus de boissons locales au Burkina Faso.

Agence d’information du Burkina

NO/WIS      

 

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