Performance monitoring for action

Les résultats du round 7 du projet partagés aux acteurs

La secrétaire technique par intérim chargée de l’accélération de la transition démographique, Dr Ouoba  Boezemwendé  Kaboré a procédé à l’ouverture de l’atelier régional de dissémination des résultats du round 7 du projet PMA Burkina le 14octobre 2020 à Bobo Dioulasso. Ce projet a été mis en place pour suivre les indicateurs de santé de la reproduction au niveau du Burkina.

Mis en place depuis 2014 la plateforme de recherche  « performance monitoring for action, PMA 2020 » est basée sur l’utilisation de la technologie mobile pour réaliser des enquêtes rapides et à moindre coût. Aussi, le PMA 2020, selon ses concepteurs, entend faciliter le suivi des progrès en santé de la reproduction en générale, et des indicateurs de planification familiale, en particulier, dans les pays prioritaires en Afrique et en Asie. L’atelier du Mardi 14 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso visait à partager les résultats du round 7 du projet PMA Burkina.

Des résultats qui indiquent que 28% des femmes de 15 à 49 ans en union au pays des hommes intègres pratiquent la contraception moderne. 13% des femmes utilisatrices de ces méthodes contraceptives, selon Dr Ouoba  Boezemwendé  Kaboré, secrétaire technique par intérim chargé de l’accélération de la transition démographique, recourent aux méthodes à longue durée d’action. Pendant ce temps, poursuit Dr Kaboré, 36% de femmes ont arrêté d’utiliser leur méthode au cours des douze (12) mois suivant le début de son utilisation. Les femmes utilisatrices des méthodes contraceptives, aux dires de la secrétaire technique par intérim chargée de l’accélération de la transition démographique, ont été conseillées sur les effets secondaires et les problèmes de la méthode choisie. Parmi elles (les femmes utilisatrices des méthodes), les adolescentes reçoivent deux fois moins d’information que les autres groupes d’âge.

Près de la moitié de ces adolescentes pensent que les méthodes contraceptives concernent uniquement que les femmes mariées. Par conséquent, estiment-elles, les jeunes filles qui utilisent la planification familiale, ont des mœurs légères, selon les confidences de Dr Ouoba  Boezemwendé  Kaboré. Le travail qui a été abattu, selon Dr  Kaboré, est une enquête qui vient en complément de l’enquête démographique et de santé conduite au niveau du ministère de la santé. Au regard des acquis et des nombreux défis qui restent à relever en matière de santé reproductive, l’institut supérieur des sciences de la population (ISSP) a obtenu de la fondation « Bill &Melinda Gates », la mise en place d’une deuxième phase (2019-2022) en vue de consolider les acquis et d’intégrer de nouvelles thématiques de recherche prioritaires en santé. Pour le docteur Georges Guiella, il est question maintenant d’utiliser ces indicateurs pour l’action concrètement sur le terrain pour essayer d’améliorer les conditions de vies des populations en matière de santé et de la reproduction.

 

Assita OUEDRAOGO

                                                                              Mariam TOURE

(Stagiaires)

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