Législatives de novembre 2020
72 heures pour outiller les candidates à Bobo
Le programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) et National Democratic Institute (NDI) organise une session de formation du 14 au 15 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso au profit d’une centaine de femmes candidates aux élections législatives de novembre 2020. Pendant soixante-douze (72) heures les candidates seront armées pour aborder la campagne électorale dans de bonnes conditions.
Elles sont venues de dix provinces pour répondre à l’appel du National Democratic Institute (NDI) et du programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) ce mercredi 14 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso. Elles sont issues de dix partis politiques. Elles, ce sont, les candidates aux élections législatives de novembre 2020 au Burkina Faso. Pendant soixante-douze (72) heures elles seront outillées sur le cadre légal et institutionnel au Burkina, la préparation, l’organisation et la conduite de leur campagne électorale ainsi que sur la communication, les rôles et responsabilités de la candidate aux différentes étapes du processus électorales que sur le rôle de la députée Burkinabè.
Partis du constat de la faible représentation des femmes dans les instances décisionnelles, le PNUD et le NDI, ont initié conjointement cette session de formation, selon Awa Traoré, chargé de programme au NDI, pour accroitre la participation politiques des femmes, et leurs accessions à l’assemblée nationale et à la prise de décision de manière pacifique. « Lorsque les femmes pourront réellement se faire entendre dans toutes les sphères de la gouvernance, alors elles pourront participer aux débats au même titre que les hommes et peser sur les décisions sur les décisions concernant leur avenir, de celui de leur famille, de leur communauté et de leur nation », se convainc Awa Traoré du NDI. Ce sont au totales une centaine de femmes engagées en politiques qui prennent part à cette formation de Bobo-Dioulasso.
Selon la tête de liste de l’union pour la renaissance/ mouvement sankariste (UNIR/MS) de la province du Mouhoun dans la Boucle du Mouhoun aux élections législatives, Ihoua Bagnimou, cette formation va leur permettre de surmonter la pression de tout genre qui pèse sur elles de par leur position de femme. « Nous sommes soumises à beaucoup de pression psychologique parce que nous sommes des femmes. Mais avec cette formation nous pourront y remédier et nous investir à fond pour nous donner une chance à ces législatives de novembre 2020 », confie Mme Bagnimou, candidate la future députée de la province du Mouhoun.
Pour sa deuxième participation aux élections législatives, la deuxième titulaire de la liste de l’alliance pour la démocratie et la fédération/rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) dans la province de la Kossi (Nouna), Safiatou Traoré se dit confiante et déterminer pour aller au charbon avec les femmes pour ces législatives de 2020. « Aux législatives de 20215 j’étais première suppléante, et cette fois-ci je suis deuxième titulaire. Je ne suis pas contente de ma position sur la liste mais je pars tout de même confiante sans aucune peur. Cette formation va renforcer d’avantage cette confiance pour mieux affronter les hommes sur le terrain », se lâche Mme Traoré du parti de l’éléphant.
Kamélé FAYAMA