Rentrée académique des centres de formation professionnelle 2020-2021

 

Passer de l’école classique à la formation professionnelle

 

Le gouverneur des Haut-Bassins, représentant le ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l’Entreprenariat des Jeunes, a procédé au lancement  des activités académiques 2020-2021 des centres de formation professionnelle, le lundi 5 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso.

 

A l’instar des élèves et étudiants, les apprenants des centres de formation professionnelle ont effectué leur rentrée académique 2020-2021 le lundi 5 octobre 2020. Considérés pendant longtemps comme des « dépotoirs » des enfants qui ont échoué à l’école classique, les centres de formation professionnelle se positionnent en bonne place dans la formation des jeunes aux métiers, selon Joachim Ima, parrain de la rentrée académique des centres de formation professionnelle, par ailleurs promoteur d’un centre de formation privé à Bobo-Dioulasso.

« La formation professionnelle a été pendant longtemps négligée, mais l’on constate aujourd’hui que de plus en plus la tendance se renverse. Avec la population galopante et le chômage qui gagne du terrain, les jeunes se tournent de plus en plus la formation professionnelle qui leur offre des compétences et des aptitudes à s’insérer dans le marché du travail et à s’auto-employer », soutient Joachim Ima. C’est dans cette dynamique que le gouvernement, à en croire le gouverner des Hauts-Bassins, Antoine Apiou, s’est engagé à développer les compétences professionnelles des jeunes à travers une offre de formation technique et professionnelle adaptée au marché de travail. En témoignage, poursuit le gouverneur Apiou, la construction des centres de formation  de référence de Ziniaré dans la région du Plateau Central, de Ouagadougou dans la région du Centre et de Bobo-Dioulasso dans les Hauts-Bassins.

« Cet effort du gouvernement doit se poursuivre dans la mesure où 93% des centres de formation professionnelle sont du privé dans la région des Hauts-Bassins. Le privé contribue énormément dans la formation des jeunes. Et il faut que le gouvernement s’attèle à valoriser le secteur de la formation professionnelle afin de résorber le flux de la forte demande d’emplois de sorte de passer de l’enseignement classique à l’enseignement professionnel », se convainc Antoine Apiou. Sur soixante-onze (71) centres de formation professionnelle recensés dans les Haut-Bassins en 2019, seulement cinq (05) sont du public, fait remarquer Antoine Apiou.

Dans un contexte de recrudescence de la maladie à corna virus, le gouverneur Apiou lance un appel aux acteurs des centres de formation professionnelle à travailler à ce que les temples de savoir, dit-il, ne soient pas des foyers de propagation du COVID-19 dans l’espoir que les résultats de l’année académique 2020-2021 soient meilleurs que ceux de l’année écoulée. En rappel, les résultats obtenus dans les différents examens de certification sont forts encourageants dont 70 ,53% au Certificat de Qualification  Professionnel (CQP), 51,28% au Brevet de Qualification Professionnel (BQP), 85,47% au Brevet Professionnel de Technicien Spécialisé (BPTS), et 85, 48%  au Brevet Professionnel de Technicien Spécialisé (BPTS).

Kamélé FAYAMA

Mariam Touré

(Stagiaire)

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