Province des Balé
L’AJES dit non au trafic et l’exploitation sexuelle des filles
L’Association Jeunes Espoir et Solidarité à lancé le 29 septembre 2020 à Boromo, un projet intitulé « Lutte contre le trafic et l’exploitation sexuelle des filles de 8 à 17ans dans les communes de Boromo et de Siby » en présence des autorités locales et de l’ambassadrice su Canada au Burkina.
L’AJES se veut protectrice des filles. En effet, elle a lancé la phase de mise en œuvre d’un projet devant éradiquer le phénomène de trafic et l’exploitation des filles de 8 à 17 ans dans la Province des Balé plus précisément dans les communes de Boromo et de Siby où de nombreuses filles vulnérables en sont victimes. Selon Arouna Kaboré, coordonateur dudit projet, les filles de 8 à 17 ans sont les premières victimes du phénomène du trafic et l’exploitation sexuelle au Burkina Faso.
Le phénomène est bien réel dans les communes de Boromo et de Siby à cause de la prolifération des sites artisanaux d’orpaillage et leur position de ville carrefour. Ainsi, l’AJES veut lutter contre ces phénomènes par des actions de sensibilisation de plaidoyer et d’application stricte des lois en vigueur. A terme, le projet devrait contribuer à améliorer les connaissances et compétences de 1100 filles afin d’augmenter leur résilience face aux abus sexuels grâce à l’éducation des pairs et des mentors, en plus renforcer les connaissances et compétences de 300 familles liées au trafic sexuel d’enfants, former 100 filles non scolaire en coupe couture.
L’AJES souhaite donc susciter l’adhésion collective à la cause de ces jeunes filles en faisant appelle à la responsabilité aussi bien des fautifs que des parents, et des autorités diverses dont l’apport semble déterminant dans ce combat. C’est pourquoi Tasseré Gandema, président de l’AJES estime que leur force c’est la population elle-même. Pour sa part, Madame Carol MC Queen, Ambassadrice du Canada au Burkina Faso, elle se joint aux responsables de AJES afin de faire un plaidoyer auprès des autorités administratives leaders, éducateurs, influences et mobilisateurs de la localité autour de la défense des droits des filles et surtout leur protection du trafic et de l’exploitation sexuelle car dit-elle « le Canada condamne toutes les formes de violence envers les femmes et les filles (…) ». A sa suite, les autorités communales et provinciales dont le préfet Soma Moussa n’ont pas manqué de rassurer quant à l’accompagnement qui doit être le leur à travers le contrôle des forces de sécurité et de défense afin d’appréhender et de traduire les fautifs devant les juridictions compétentes.
Obkiri MIEN
AIB/Boromo