Lutte contre la torture

 

Des acteurs des Hauts-Bassins s’approprient des recommandations

 

 

Le Ministère des Droits humains de la Promotion civique a organisé le vendredi 4 septembre 2020 à Bobo-Dioulasso, un atelier de restitution des recommandations formulées à l’endroit du Burkina Faso du comité de lutte contre la torture et autres traitements cruels, inhumains et dégradants au Burkina Faso. 30 acteurs de la région des Hauts-Bassins ont pris à cet atelier.

 

Assurer une large diffusion et une appropriation citoyenne des recommandations formulées à l’endroit du Burkina Faso par le comité de lutte contre la torture et autres traitements cruels, inhumains ou dégradants, tel était l’objectif l’atelier organisé par le ministère en charge des droits humains au profit des acteurs des Hauts-Bassins. Cet atelier de restitution des recommandations a eu le vendredi 4 septembre 2020 à Bobo-Dioulasso au profit 30 acteurs de la région des Hauts-Bassins. Le directeur régional des droits humains et de la promotion civique des Hauts-Bassins, Armand Héma, la rencontre va permettre de faire connaitre aux acteurs de la région des recommandations. Egalement, l’atelier permettra d’impliquer l’ensemble des acteurs pour une meilleure appropriation. En outre, la direction régionale de concert avec des associations travaillent  à la reproduction des recommandations et à les mettre à  leur disposition, a indiqué Armand Héma. Le directeur général de la défense des droits humains, Jean de Dieu Bambara, pour sa part,  a fait savoir que le rapport du comité a noté les aspects positifs notamment le renforcement du cadre législatif des droits humains. « Il y a eu un progrès  par exemple du code pénale et le code procédure pénale  avec le renforcement des garanties fondamentales en matière des droits humains », a-t-il affirmé, indiquant que les experts des Nations Unies ont félicité les efforts fournis par le Burkina Faso. Cependant, le comité a noté des insuffisances. D’où des  recommandations, entre autres, pour renforcer le cadre  institutionnel. Revenant sur l’état des lieux de la torture, le Burkina Faso n’est pas un pays où la torture est courante, à en croire Jean de Dieu Bambara. Mais selon lui,  le pays travaille à prévenir ces genres de pratique.  Ce qui justifie, d’après M. Bambara, l’organisation des ateliers de formation et de sensibilisation.

Boudayinga J-M THIENON

Mariam Touré

(Stagiaire)

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