Réouverture des bars et maquis à Bobo

                                                    

Des clients se font toujours attendre

 

Après plus d’un mois de suspension, les maquis et bars rouvrent leurs portes ce vendredi 15 mai 2020.Mais les clients se font pour le moment rares à ces lieux de réjouissance.

 

Après la réouverture des établissements scolaires, des sociétés de transports, des marchés et des lieux des cultes, ce sont des maquis et bars qui ont fait leur rentrée ce  15 mai 2020. Mais l’ambiance reste timide et les clients sont  rares, et ne courent pas les rues. Il est 12 heures au maquis Atlantique de la ville de Bobo-Dioulasso, l’un des grands maquis de la ville. Pas de musique, l’atmosphère est timide, l’ambiance est glacée et les chaises sont libres.

Les tables sont désespérément vides et les clients se font rares.  Le dispositif de lave-main se trouve à l’entrée du maquis. Seulement une dizaine de clients est visible dans les lieux. Pour les gestionnaires, la reprise est vraiment timide, les clients ne fréquentent plus les maquis de peur de se faire contaminer. De plus, le mois de ramadan n’est pas fait pour arranger les choses, selon le responsable. Le gestionnaire du maquis Tarkaye au secteur 4 de Bobo, Yacouba Koné ne dira pas le contraire. Pour lui, les maquis sont confrontés à plusieurs difficultés entre autres, la prise en charge du personnel et le paiement des loyers.

« Aujourd’hui, avec la réouverture dans le respect des mesures barrières, tout se complique davantage. Les mesures qui sont en place à savoir la distanciation et le port obligatoire de masque, sont très difficiles à respecter. On ne peut pas répudier un client sous prétexte que le nombre de clients a atteint les 50 personnes et de plus il n’est pas possible de boire la bière avec un cache-nez ? »,a laissé entendre Yacouba Koné. Il trouve que les mesures édictées par le gouvernement nécessitent des mesures  d’accompagnements à leur niveau notamment la prise en charge des factures et des impôts. « Nous traversons des moments très difficiles et il nous faut des mesures d’accompagnement » suggère-t-il.

Emmanuel BATIONO

                                                                               (Stagiaire)

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!