Commercialisation de la noix de cajou

 

La campagne 2020 lancée à Orodara

 

Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Harouna Kaboré a procédé le samedi 29 février 2020 à Orodara, au lancement de la campagne 2020 de commercialisation de la noix de cajou.

 

« Développement durable de la filière anacarde au Burkina Faso : défis et perspectives de la régulation », c’est sous ce thème qu’à lieu, le 29 février 2020 à Orodara, la cinquième édition du lancement de la campagne de commercialisation de la noix de cajou. Un thème qui, aux yeux des acteurs de la filière, est en phase avec les orientations du gouvernement d’assainir le marché et de veiller à la qualité de nos produits. L’événement, riche en couleurs était placé sous le parrainage du Professeur Kalifa Traoré et le coparrainage de de Mme Salimata Konaté, députée à l’Assemblée nationale. Le maire de la commune de Orodara Hervé Konaté, a dit sa satisfaction quant au choix de sa commune pour abriter cette cérémonie. Il a souligné en outre, le rôle combien important que jouent la production, la commercialisation et la transformation de la noix de cajou dans l’économie locale. Son plus grand souhait, aux dires du maire, dans les années à venir, est la construction d’une usine de transformation de noix de cajou dans sa commune afin de mieux promouvoir la filière anacarde. Il s’est même engagé à accompagner tout opérateur économique qui s’intéressait à ce projet de construction d’une société de transformation en lui octroyant un terrain de 10 ha. Tour à tour, les acteurs les producteurs, les commerçants et les transformateurs par la voix de leur porte-parole, Minata Koné, présidente du comité interprofessionnel de l’anacarde du Burkina Faso ont sollicité l’accompagnement notamment du ministère en charge du commerce pour pouvoir instaurer la contribution forfaitaire obligatoire (CFO). Tout en saluant à sa juste valeur la forte mobilisation des acteurs autour de cette activité, le ministre en charge du commerce Harouna Kaboré s’est engagé avec l’ensemble de ses collaborateurs et des acteurs à travailler pour résoudre les problèmes de la filière et la consolider davantage. Dans la même veine, le ministre Kaboré a indiqué que plusieurs actions ont été menées déjà et même ayant abouti à la mise en place du conseil Burkinabè de l’anacarde. Selon le ministre en charge du commerce, en 2018, l’anacarde était classé 3ème produit d’exportation avec une valeur de 117,11 milliards de FCFA contre 99, 56 milliards de CFA en 2017 soit un taux d’accroissement de 15%. Et d’ajouter que la production moyenne annuelle de noix brute de cajou au Burkina Faso est estimée à 100 000 tonnes et mobilise près de 45 000 personnes. Ceux-ci exploitent selon le ministre, 225 000 hectares repartis principalement dans quatre régions à savoir les Cascades, les Hauts Bassins, le Sud-Ouest, et le Centre Ouest. Après Orodara, le ministre et sa délégation ont mis le cap sur Diéri où ils ont visité un site artisanal de transformation de la noix de cajou.

Apollinaire KAM

                                                                                        AIB Orodara

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