Commune de Bobo-Dioulasso

 

 Une « opération mana-mana » pour une ville plus propre

 

La commune de Bobo-Dioulasso a organisé une journée de salubrité le samedi 1er février 2020. Cette journée rentre dans le cadre des activités de la Semaine communale de l’intégration, de la citoyenneté et de la cohésion sociale (SICCO).

 

L’espace jouxtant le guichet de l’Office national de l’eau et de l’assainissement ONEA du quartier Kuinima, au secteur N°6 de Bobo-Dioulasso, grouille de monde dans cette matinée du samedi 1er février 2020.  Il est 08h. Hommes et femmes issus de la brigade verte et du contingent de la Haute intensité de main d’œuvre (HIMO), vêtus les uns d’une blouse verte et les autres d’un gilet orange, prennent d’assaut les touffes d’herbes et les tas d’immondices qui peuplaient les lieux. Ballais, machettes, houes, ou râteaux en main, ils se répartissent les tâches. Certains coupent, arrachent, ballaient, pendant que d’autres, munis de brouettes, acheminent les ordures vers les bacs à ordures installés pour la circonstance. Avec cette force humaine, soutenue par un Caterpillar de la mairie, la surface qui, ressemblait à une décharge publique laissait progressivement la place à une, plus salubre. Cette corvée matinale marque le top de départ d’une journée de salubrité à travers la ville de Bobo-Dioulasso. Une journée qui est l’initiative de la mairie, et qui rentre dans le cadre des activités de la Semaine communale de l’intégration, de la citoyenneté et de la cohésion sociale (SICCO). Le maire de Bobo-Dioulasso venu assister au lancement de l’activité, signale au passage que cette journée de salubrité n’est pas la première du genre. Il se souvient qu’en 2016 une « opération mana-mana » (Ndlr : opération de salubrité) avait déjà été initiée par la commune. Pour Bourahima Sanou, l’opération du jour a valeur de sensibilisation, et  se veut interpellatrice. « C’est un appel à la population à travailler ensemble pour que notre cadre de vie soit sain » fait-il savoir. La salubrité, aujourd’hui, poursuit le bourgmestre, doit être l’œuvre de tous et chacun doit travailler à l’assainissement de la ville.  Et Bourahima Sanou de reconnaitre qu’il est difficile pour les services de la mairie, à eux seuls, de réussir le pari de la conscientisation de la population. C’est sans doute conscient de cela qu’il dit avoir impliqué les leaders d’opinion, les responsables coutumier et religieux.

 

Alpha Sékou BARRY

alphasekoubarry@gmail.com

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