TGI de Banfora

 

Sept nouveaux magistrats prêtent serment

 

Sept nouveaux magistrats viennent renforcer la compétence du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Banfora. C’était au cours cérémonie solennelle de prestation de serment le 17 janvier 2020 au palais de justice de Banfora.

 

Après deux années de formation théorique à l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), suivi d’un stage pratique en juridiction d’une année, ces magistrats sont désormais aptes à servir des justiciables et l’administration burkinabè. Ils sont en tout quatre juges, deux substituts et un juge d’instruction, tous titulaires d’une maîtrise en droit option affaires. Et au procureur près le TGI de Banfora Hyppolite Ouédraogo d’ironiser « alors tous nos magistrats sont titulaires en droit option affaires ; mais ici il n’y a pas affaire, il n’y a que du contentieux foncier…». Selon Hyppolite Ouédraogo, la tâche qui attend ces nouveaux magistrats est grande mais noble et requiert à la fois du savoir-faire et du savoir-être. Comme conseils à l’adresse de ses cadets, le procureur en a cité quatre qu’il juge essentiels et qu’il a bien étayé.

Etre des magistrats travailleurs, des magistrats humbles, honnêtes et enfin des magistrats dignes ; ce dernier étant une obligation a-t-il déclaré. Même son de cloche pour le président du TGI Adolphe Somda qui a donné des conseils judicieux à ces nouveaux magistrats avant de procéder à leur installation. A en croire le Procureur près le TGI de Banfora, l’arrivée de ces magistrats sera un plus pour le TGI de Banfora parce que l’institution ne connaissait que quatre magistrats avant leur arrivée. « Leur arrivée permettra la diligence dans les dossiers, l’accélération dans le traitement des dossiers et partant, la satisfaction des justiciable » ; a déclaré le procureur près le TGI de Banfora.

Dans le souci d’alléger l’attente des personnes privées de liberté, Hyppolite Ouédraogo a même estimé que deux procès pourraient se tenir dans la semaine si le Siège était partant. Le Procureur du Faso a saisi l’occasion pour inviter les populations à avoir confiance en leur justice, à aider les magistrats à mieux traiter les dossiers et surtout à ne pas avoir peur de recourir à la justice au lieu de faire justice soi-même. Nonobstant ces attentes des justiciables, le nouveau substitut du procureur du Faso du TGI, Boukary Ouédraogo se dit confiant et est prêt tout comme ses confrères nouvellement installés, à relever le défi. A l’écouter, ceci ne pourrait se faire sans l’accompagnement et le soutien des aînés.

Mamadou YERE

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