Lutte contre le Sida et les IST
L’implication des élus locaux sollicités dans les Hauts-Bassins
Le Secrétariat permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST) a échangé, le jeudi 7 novembre 2019 à Bobo-Dioulasso, avec des élus locaux et des autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses de la région des Hauts-Bassins. Objectif : Faire un plaidoyer pour l’inscription de la lutte contre le Sida dans les plans régionaux et communaux de développement.
Après les régions du Sud-Ouest, des Cascades, le Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le Sida et les IST (SP/CNLS-IST), Dr Smaïla Ouédraogo et son staff ont continué leur tournée de plaidoyer auprès des élus locaux et des autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses dans la région des Hauts-Bassins. Avec un taux de séroprévalence de 1,7%, la région des Hauts-Bassins est l’une des régions les plus touchées au Burkina Faso, selon le Secrétariat permanent du CNLS-IST. Un taux supérieur à la prévalence nationale d’environ 0,7%. Le SP/ CNL-IST met les bouchées doubles pour inverser la tendance. C’est dans cette optique, Dr Smaïla Ouédraogo a rencontré les élus locaux et des autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses dans la région des Hauts-Bassins. La rencontre s’est tenue, le jeudi 7 novembre 2019 dans la capitale économique du Burkina Faso. Au cours des échanges, Dr Smaïla Ouédraogo a dit attendre beaucoup des élus locaux. Car, a-t-il affirmé, ces derniers sont les premiers moteurs du développement. « Il n’y a pas de développement sans santé. Une personne malade ne peut pas contribuer au développement », a-t-il lancé. Poursuivant, Dr. Ouédraogo a signifié que si les élus locaux sont sensibilisés, il pourrait prendre en compte du volet VIH/Sida dans les Plans régionaux et communaux de développement. Pour le premier vice-président du conseil régional des Hauts-Bassins, Arouna Barro, le VIH/Sida représente encore un danger. En effet, à l’en croire, la maladie reste méconnue de toute une génération de jeunes alors qu’il y a de moins en moins de sensibilisation. D’où la nécessité de toujours accentuer la lutte sur le terrain. Pour le quatrième au maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Alain Sanou, il est du devoir des élus locaux de soutenir ce plaidoyer. Ainsi, Alain Sanou se donne pour mission de mobiliser les populations autour de la question.
Boudayinga J-M THIENON
Nafissatou B. LAGUEMPEDO
(Stagiaire)