Manga, 28 oct. 2019 (AIB)-Le ministre burkinabè des Ressources animales et halieutiques, Soummanogo Koutou, a indiqué lundi, que la filière miel rapporte près de trois (3) milliards de FCFA annuellement pour une production de près de 1000 tonnes.

«La production annuelle de miel est de plus de 1 000 tonnes en moyenne. Ce qui représente près de trois (3) milliards de francs CFA pour l’économie nationale », a indiqué Soummanogo Koutou, à l’ouverture des travaux de l’atelier national de relance de la filière apicole qui se tient du lundi et mardi, à Manga (Centre-sud).

Cette performance, a signifié le ministre des Ressources animales et halieutiques, est à mettre au compte de l’effort de l’ensemble des acteurs apicoles.

Très optimiste, M. Soummanogo a annoncé de belles perspectives pour la filière.

Mais déjà, il a fait savoir que la production de miel a engrangé des résultats «fort satisfaisants», grâce à l’appui du Secrétariat technique de l’Apiculture (STA), une structure mise en place en 2016.

Sonrôle est «d’assurer la conception et la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement durable de la filière apicole, de la qualité et la sécurité sanitaire des produits de la ruche, de la promotion de l’enseignement et la recherche en apiculture».

Au titre des acquis qui sont à l’actif du STA, Soummanogo Koutou a énuméré l’obtention d’un agrément pour exporter le miel du Burkina Faso vers les pays de l’Union européenne, la mise en place d’un plan de surveillance des résidus de pesticides et d’antibiotiques dans le miel pour assurer la bonne qualité des produits et la réalisation d’un répertoire des acteurs de la filière ainsi que la caractérisation de leurs exploitations à travers un recensement réalisé en 2018.

Selon les résultats dudit recensement, plus de 1 6 000 acteurs sont aujourd’hui engagés dans la filière apicole au Burkina Faso dont 27,79% de femmes, a déclaré le ministre Soummanogo Koutou.

Se réjouissant de la tenue de l’atelier de Manga, il a invité les participants à faire des recommandations dont la mise en œuvre permettra de booster davantage le secteur.

«Je reste convaincu que cet atelier nous permettra de diagnostiquer les contraintes en matière de production, de transformation et de commercialisation qui en empêchent la promotion véritable et de proposer des pistes de solutions», a-t-il estimé.

Au demeurant, tout en rassurant les acteurs apicoles de l’engagement de son département à les accompagner sur le terrain, Soummanogo Koutou a traduit sa reconnaissance aux partenaires techniques et financiers de la filière au nombre desquels la Banque mondiale, l’Union européenne, l’Union africaine, la Coopération italienne et la Fao.
Agence d’information du Burkina
Mamady ZANGO

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