Violation des droits catégoriels

 

Le contenu du plan d’action 2019-2021 exposé à Nouna

 

La direction régionale des droits humains et de la promotion civique de la Boucle du Mouhoun a organisé un atelier d’appropriation du plan d’action 2019-2021 sur les cas récurrents de violation des droits humains catégoriels, le mardi 15 octobre 2019 à Nouna.

 

Le directeur régional des droits humains et de la promotion civique de la Boucle du Mouhoun, Oumarou Tiémounou et ses collaborateurs ont présenté le plan d’action de mise en œuvre du rapport de l’étude sur les cas de violation des droits catégoriels dans la région, le mardi 15 octobre 2019 à Nouna. « En réalité, c’est un rapport révisé parce que l’étude avait eu lieu en 2015 et couvrait la période 2012-2015. Nous avons estimé que pour la mise en œuvre de ses recommandations, il fallait donc élaborer un plan d’action. C’est dans ce sens qu’un plan d’action a été élaboré sur la base de l’étude révisée en 2017 », a clarifié M. Tiémounou. Les cas de violation des droits catégoriels identifiés dans ce rapport sont notamment les droits de la femme, de l’enfant, des personnes handicapées, des détenus, etc. Dans la région de la Boucle du Mouhoun, les femmes sont délaissées surtout dans la participation dans la gestion des affaires de l’Etat, selon Oumarou Tiémounou. « Il y a très peu de femmes élues locales, très peu de femmes nommées à des postes de responsabilité. Ce qui rend infime leur contribution dans le développement du pays. En plus des femmes, l’on enregistre de nombreux cas d’abandon d’enfants ajouté aux cas de violences sexuelles où économiques », a déploré le directeur régional. En une journée d’échanges, les acteurs de la province de la Kossi se sont approprié le contenu de ce plan d’action 2019-2021 sur les cas récurrents de violation des droits humains catégoriels. Pour sa mise en œuvre, le directeur régional des droits humains et de la promotion civique appelle à une synergie d’actions. « La lutte contre les violations des droits de l’homme est une lutte de longue haleine, et cet atelier vient à point nommé pour permettre aux acteurs de la Kossi de se ressourcer pour mieux retoucher les manches dans la sensibilisation », s’est réjoui le haut-commissaire de la province de la Kossi, Sayouba Zoromé.

Kamélé FAYAMA

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