Port sec de Bobo-Dioulasso

 

Les travaux d’extension lancés

 

En marge de la 2e rencontre nationale du Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/Secteur privé, le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré a lancé les travaux d’extension et réhabilitation du port sec de Bobo-Dioulasso appelé BOBOINTER, le mardi 15 octobre 2019. Les travaux vont coûter environ 10 milliards de F CFA pour un délai estimée à 24 mois.

 

9ans, après son entrée en exploitation, le 22 janvier 2010 précisément, le port sec de Bobo-Dioulasso encore appelé BOBOINTER enregistre des travaux d’extension et réhabilitation. Le top de départ de cette deuxième phase a été donné par le Premier ministre, Christophe Joseph Marie Dabiré, le mardi 15 octobre 2019. D’un coût d’environ 10 milliards de F CFA,  la deuxième phase du projet d’extension du site est financée par la Banque Ouest africaine de développement (BOAD) et des banques nationales. Le projet est réalisé sous l’égide de la Chambre du commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). En effet, selon le président de la délégation consulaire des Hauts-Bassins, Lassiné Diawara, la BOAD a accordé à la CCI-BF un financement de 5,710 milliards de F CFA remboursable en 12 ans. Les banques nationales ont accepté d’apporter un co-financement à hauteur de 4 milliards  de F CFA. A en croire M. Diawara,  le site d’extension s’étend sur 21 ha et vient en complément du site déjà en exploitation.  Ce qui portera la superficie totale du port sec de 19 ha à 40 ha. La durée globale des travaux est estimée à 24 mois.  Le projet d’extension et réhabilitation permettra de mettre à la disposition, en autres, 7,7 ha d’espace de stationnement de camions en attente de dédouanement et de mise à consommation, 1,5 ha d’espace de stationnement de véhicules de transit, 5 ha pour le terminal à conteneurs, un pont bascule moderne d’une capacité de 100 tonnes de charge, deux magasins sous douane, trois magasins de stockage hors douane…

 

120 milliards de F CFA de recettes attendues en 2019

 

Le port sec joue donc un rôle important dans l’économie burkinabè, foi de Lassiné Diawara.  De son avis, il a déjà contribué à la création d’emplois et de réduits l’encombrement de la ville par les véhicules poids lourds. Pour Lassiné Diawara,  les objectifs attendus du port sec ont été largement atteints après 10 ans d’exploitation en termes de mobilisation de recettes douanières et fiscales. « Sur le plan de la mobilisation de recettes publiques, le bureau des douanes de Bobointer se classe parmi les trois premiers bureaux de collecte de ressources au profit du budget de l’Etat », a-t-il a soutenu. De 38 milliards de F CFA à l’ouverture du site les recettes ont atteint 116 milliards en 2018 soit un taux d’accroissement annuel de 14%, a-t-il affirmé. Pour l’année 2019, 120 milliards de F CFA de recettes sont attendues. En termes de trafic, le volume global des marchandises a atteint aujourd’hui 1 500 000 tonnes, a déclaré Lassiné Diawara. « Ce volume était de 350 000 tonnes en 2019 avant l’ouverture du port a connu une augmentation régulière moyenne de 13% au fil des ans », s’est réjoui le président de la délégation consulaire des Hauts-Bassins, Lassiné Diawara. Le représentant du Chef du gouvernement, Harouna Kaboré pour sa part a félicité la CCI-BF et s’est dit prêt à mieux accompagner le projet. Selon Harouna Kaboré, le développement des infrastructures de soutien à l’économie est une nécessité à toute croissance durable. D’après lui, le projet port sec de Bobo-Dioulasso est un projet d’infrastructures en « parfaite cohérence avec les grandes orientations nationales ». De ce fait, il bénéficiera toujours de tout l’accompagnement nécessaire de l’Etat, selon Harouna Kaboré. Pour ce faire, le gouvernement s’est engagé de se pencher sur la réhabilitation de la voie d’accès au port sec afin de rendre plus fluide et déconcentré le trafic. Quant au maire de Bobo-Dioulasso, Bourahima Fabéré Sanou, il a fait savoir que la réalisation de ce projet contribuera à l’amélioration des conditions de traitement des marchandises et de développement de la Cité de Sya.

 

Boudayinga J-M THIENON

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