Sécurité et contrôles routiers

L’ONASER outille des FDS

L’Office national de la sécurité routière (ONASER) a organisé, les 25 et 26 juillet 2019 à Banfora, un atelier de formation sur la législation des contrôles routiers au Burkina Faso. Ainsi, 50 agents des Forces de défense et de Sécurité venus de Bobo-Dioulasso, Banfora et Niangoloko, ont pris part à la rencontre.

50 agents des Forces de défense et de sécurité (FDS) ont renforcé leurs connaissances en matière de la législation sur les contrôles routiers au Burkina Faso. C’était au cours d’un atelier organisé, les 25 et 26 juillet 2019 à Banfora, par l’Office national de la sécurité routière (ONASER). Les participants sont venus de Bobo-Dioulasso, Banfora et Niangoloko. Le présent atelier est le deuxième du genre après celui organisé pour des FDS sur le corridor Ouagadougou/Bobo-Dioulasso. Il s’inscrit dans une série de formations organisées par l’ONASER au bénéfice des agents des FDS sur le corridor Ouagadougou-Abidjan. Ladite rencontre organisée avec le soutien financier du Projet d’appui à la modernisation du secteur des transports et la facilitation du commerce  (PAMOSET-FC), avait pour objectif de permettre aux agents des FDS de se familiariser au cadre institutionnel national et communautaire de la sécurité routière, tout en s’appropriant les textes réglementaires en matière de sécurité routière et de contrôle routier.  En outre au sortir de cet atelier, les organisateurs voudraient que les participants aient une bonne interprétation de ces textes.

La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le directeur de contrôle interne de l’ONASER, Jean Pierre Kaboré, représentant le directeur général. A l’entendre à l’ouverture des travaux, les échanges permettront de « corriger les insuffisances constatées et de rendre ainsi irréprochables les agents de contrôles envers les usagers de la route». Pour représentant du directeur régional des transports des Cascades, Brahima Hébié, sa direction «réaffirme son entière adhésion à la lutte contre l’insécurité routière sous toutes ses formes, afin de préserver les vaillantes populations des conséquences qu’engendre l’insécurité routière dans notre pays». M. Kaboré a fait comprendre que la promotion de la sécurité routière passe en première ligne par des actions d’information, de formation et de sensibilisation des populations. «Lorsqu’elles sont efficaces, ces actions devraient permettre de se passer des contrôles-sanctions », a-t-il déclaré. Avant d’ajouter que : «Les actions d’information, de formation et de sensibilisation n’ont jamais suffi à elles seules pour parvenir à un changement de comportement des usagers de la route ». En effet, les résultats les plus spectaculaires en matière de changement de comportements ont été constatés plutôt grâce aux opérations de contrôles routiers. Cependant, les contrôles routiers peuvent entraver la fluidité du trafic routier et être sources de rackets, s’ils ne sont pas bien encadrés. D’où, la pertinence du présent atelier. Faut-il le rappeler, le corridor Ouagadougou-Abidjan environ 900 km constitue un facteur de développement économique pour le Burkina Faso et la Côte-d’Ivoire. Cependant, on observe sur ce corridor, des accidents de plus en plus nombreux et graves. Selon des statistiques fournies par l’ONASER, en 2016 sur la RN 7 Bobo-Dioulasso-Niangoloko, on note 26 accidents qui ont occasionné six tués et 50 blessés graves. En 2017, ce sont 36 accidents occasionnant 9 morts et 67 blessés. Tandis que sur la RN 1 Ouagadougou/Bobo-Dioulasso, en 2016 on a enregistré 179 accidents avec 77 morts et 315 blessés graves. Pour 2017, ce sont 237 accidents qui ont fait 84 tués et 414 blessés graves.

                                                                                                                                     Mamadou YERE

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