Centre est Boulgou

Projet filets sociaux 

Les activités du premier trimestre passées à la loupe à Tenkodogo

 

Tenkodogo, (AIB) – Les acteurs de la mise en œuvre du projet «Filets sociaux», en mooré «Burkin-Naong-Sa ya», dans la région du Centre-Est, réunis les 4 et 5 juillet 2019 à Tenkodogo, sous la bannière du Conseil burkinabè des Organisations de Développement Communautaire (BURCASO), ont dressé le bilan périodique d’un trimestre d’activités dudit projet.

Plus de 40% de la population burkinabé sont en dessous du seuil de la pauvreté. Ces personnes vivent avec moins de 153 530 F CFA par an, selon des données de 2014 l’enquête sur les conditions de vie des ménages de  l’Institut national des statistiques et de la démographie (INSD). En vue d’empêcher les populations de tomber plus bas dans la misère, le gouvernement burkinabé a mis en place une politique nationale de protection sociale. Un des projets pilotes phares de cette politique est le Projet «Filets sociaux», en mooré «Burkin-Naong-Sa ya», qui signifie fin de la misère au Burkina Faso. Cette initiative soutenue par la Banque Mondiale qui vise à appuyer les revenus des ménages pauvres et d’établir les fondements d’un système de base de filets sociaux, a été lancée officiellement en septembre 2014. Ce projet concerne les régions du Nord, de l’Est et le Centre-Est, considérées comme celles qui enregistrent «les taux les plus élevés de pauvreté chronique et de malnutrition sévère». Le Conseil burkinabè des Organisations de Développement Communautaire (BURCASO), est retenu comme ONG-Rencap chargée de la conduite et la coordination du projet dans la région du Centre-Est, notamment dans les communes de Tenkodogo, Bissiga et Garango dans la province du Boulgou, Lalgaye, Dourtenga et Ouargaye dans la province du Koulpelogo. La mise en œuvre des activités de sensibilisation a commencé au début de l’année 2019 par la constitution des groupes d’animation dans les zones d’intervention du projet. Fondées sur la communication pour le changement social et comportemental (CCSC) à travers des services d’éducation, d’information et communication (IEC), ces activités permettront aux  bénéficiaires, essentiellement des femmes, d’utiliser de façon plus efficace et efficiente les ressources reçues à travers le cash transferts et à acquérir des pratiques familiales susceptibles de contribuer au développement humain. La directrice régionale de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire (DRFSNFAH) du Centre-Est, Marie Thérèse Sombougma, a précisé que ce projet vise à  contribuer à l’atteinte des objectifs du Plan National de Développement Economique et Sociale (PNDES 2016-2020) du Burkina Faso en focalisant son intervention sur : le renforcement des capacités des acteurs associatifs, des bénéficiaires directes que sont les ménages pauvres et vulnérables. «Au terme de la mise en œuvre du plan  trimestriel (avril-mai-juin) 2019 d’activités, il est important qu’une halte soit marquée en vue de faire le  point de la mise en œuvre des activités terrain; d’évaluer la progression de la réalisation des VAD et planifier les activités pour la période de juillet à septembre 2019. Ces travaux nous permettront en outre, de dégager les défis, de capitaliser les leçons apprises, les pratiques innovantes et formuler des recommandations dans le sens d’améliorer les actions futures de ce projet», a souligné Marie Thérèse Sombougma. Le chargé régional des opérations du projet par intérim, Simporé Jean Paul a indiqué que quatre paiements ont été déjà effectués pour environs 20 000 bénéficiaires et le 5e paiement débute ce mois de juillet dans les deux provinces  concernées du projet. Les femmes qui ont des enfants âgés de 0 à moins de 5 ans, ont 30 000 F CFA par trimestre. Celle qui ont des enfants dont l’âge est de 5 ans à 15 ans, ont 40 000 F CFA par trimestre. «Les activités principales qui nous été confiées, c’est surtout de faire des VDA auprès des bénéficiaires du projet que sont les femmes dans les ménages pauvres et vulnérables en âge de procréer ou qui ont des enfants de moins de 15 ans», a indiqué Nestor Kambiré de l’association «solidarité action faire face (ASAF)» Tenkodogo.

 

Bougnan NAON

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!