Cimetière route de Banakélédaga 

De nouvelles parcelles pour les inhumations

 

Le cimetière « Route de Banakélédaga » à l’arrondissement N° 2 de Bobo-Dioulasso a rouvert ses portes après plusieurs années de fermeture ponctuées de travaux. C’est le maire de la commune de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou qui a présidé la cérémonie de réouverture, le jeudi 11 juillet 2019, sur le site dudit cimetière.

 

3 377 mètres de clôture autour de 48 hectares et demi de terrain, assortie de 4 portails d’entrée, un pont, 700 mètres de voie d’accès, 3 locaux de gardiens et un espace parcellé. C’est le nouveau visage qu’affiche le cimetière « Route de Banakélédaga » à l’arrondissement N° 2 de Bobo-Dioulasso. Le cimetière a de nouveau ouvert ses portes aux inhumations, le samedi 11 juillet 2019, après plusieurs années de réhabilitation.  C’est le maire de Bobo-Dioulasso, Bourahima Sanou qui a prononcé le discours de réouverture officielle. Le cimetière, a-t-il dit, était devenu un dépotoir, et ce qui a amené les  riverains réfléchir. La réflexion a débouché sur la constitution d’un comité de réhabilitation composé de  toutes les communautés religieuses et coutumières de la commune. Le comité a effectué des quêtes auprès de volontaires à hauteurs de 123millions de FCFA pour la réalisation des travaux de réhabilitation, a laissé entendre El Hadj Sékou Haidara, coordonnateur du comité.

Désormaisil sera demandé 10 000FCFA pour chaque enterrement.  Sékou Haidara en appelle à toute la population de Bobo-Dioulasso à en faire de même pour les autres cimetières de la commune. Le comité de réhabilitions qui se dit soucieux d’une gestion efficace de l’espace du cimetière a appelé la municipalité à prendre ses responsabilités. Le maire de la commune, qui dit avoir entendu cet appel a remercié le comité de réhabilitation pour ses efforts avant de revenir sur les conditions établies par la mairie pour les inhumations « Nous avons fait une cartographie du cimetière de sorte que l’occupation soit le plus optimal possible. Nous n’allons plus accepter l’inhumation anarchique il y aura un fichier avec un registre  et du personnel d’appui sur place pour orienter les personnes qui viennent pour les enterrements », a souligné Bourahima SANOU.

Christophe DA

(Collaborateur)

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Captcha verification failed!
Le score de l'utilisateur captcha a échoué. Contactez nous s'il vous plait!