Autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou

Un nouveau cap de franchi !

 

L’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB) a organisé, le mardi 9 juillet 2019 à Bobo-Dioulasso, un atelier de restitution des études préliminaires du projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou. Les travaux ont porté sur le tronçon Bobo-Dioulasso – frontière Côte-d’Ivoire (CU7B), long d’environ 200 kilomètres.

 

 

La construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou se concrétise peu à peu. L’Agence des travaux d’infrastructures du Burkina (AGETIB), maitre d’ouvrage délégué du projet a tenu, le  mardi 9 juillet 2019 à Bobo-Dioulasso, un atelier à cet effet. La rencontre a été consacré à la validation du rapport préliminaire des études techniques, économiques, d’impact environnemental et social, de mise en concession de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou, tronçon Bobo-Dioulasso. C’est une exigence des termes de référence. La séance de travail s’est déroulée en 2 phases. Primo, le consultant retenu par l’AGETIB, à savoir le groupement d’entreprises « AIC PROGETTI/ACE », a restitué son travail au comité de suivi du projet. Il s’agit des investigations menées à ce jour, des propositions sommaires d’aménagements envisagés, ainsi que des orientations à venir. Secundo, le comité a effectué des observations et amendements nécessaires avant de se prononcer sur la recevabilité du service. « Il est nécessaire que le consultant qui a eu à mener les études nous  restitue les éléments collectés. Cela va nous  permettre de nous prononcer sur la recevabilité de ce rapport préliminaire avant que le projet n’entame les étapes qui suivent», a déclaré le secrétaire général du ministère des Infrastructures, Parimyélé Paul Yaogo. Il  a en outre témoigné la reconnaissance du Burkina Faso à la République de Côte d’Ivoire via son représentant à l’atelier. La Côte d’Ivoire à l’en croire, ne ménage aucunement son engagement pour la réussite du projet, M. Yaogo a précisé que les études vont se dérouler en 3 phases et durer  24 mois. Il a ajouté que d’autres ateliers vont suivre cette première, à mesure que va avancer la mission des consultants avec la contribution des acteurs de la zone d’influence du projet. L’équipe a beaucoup mis l’accent sur les aspects particuliers du tronçon qui comporte des contraintes très importantes, à savoir les lieux touristiques économiques et même archéologiques, a laissé entendre Francesco Di Pasquale Farin, ingénieur géo-technicien et directeur de projet des groupements AIC PROGETTI/ACE.

 

 

L’UEMOA finance les études de Bobo-Dioulasso – frontière Côte-d’Ivoire,

 

Il a également expliqué que le choix du tracé dans cette première phase était très crucial. C’est pourquoi, dit-il, l’« AIC PROGETTI/ACE » va développer cet aspect dans l’atelier, notamment la démarche à adopter pour affronter ces différents problèmes. « Chaque expert va évoluer dans son volet. On a donc tous les éléments pour permettre aux autorités de faire les meilleurs choix parmi les variantes que nous allons proposer», a affirmé l’ingénieur géotechnicien. Il n’a pas manqué de  relever  des difficultés d’ordre techniques. Il a évoqué à cet titre «certains passages particuliers avec des contraintes morphologiques telles que les falaises, d’importantes ressources d’eau, ainsi que les ressources de la SOSUCO». Le projet de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou comporte 2 tronçons. Les études du  premier (Ouagadougou-Bobo) ont été financées par le budget national à hauteur de 2 milliard 700 millions de F CFA. Les études du second (Bobo-Dioulasso – frontière Côte-d’Ivoire) elles, sont financées à hauteur d’ 1 milliards 291 500 F CFA par la commission de l’UEMOA. Selon, le représentant de la commission UEMOA, Amadou Sanoussi Mahaman, la commission fait la promotion de l’intégration régionale. Et les infrastructures de transport de qualité constituent à ses yeux un facteur clé pour faciliter cette intégration. C’est dans ce cadre que la commission a signé une convention avec l’AGETIB pour mener les études techniques, accédant ainsi la requête des deux États, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. « La commission a donc pour mandat la coordination de la mise en œuvre de ce projet régional », a insisté le représentant de l’UEMOA. Au niveau national l’autoroute Bobo-Dioulasso-Banfora-frontière Côte d’Ivoire devrait permettre un meilleur échange entre les provinces situées dans la zone du projet .Il s’agit du Houet du Kénédougou et de la Léraba.

 

Christophe DA

(Collaborateur)

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