Droits de l’enfant : Une marche d’interpellation à Gaoua
Gaoua, (AIB)-Les acteurs intervenant dans le cadre de la protection de l’enfance du Sud-ouest ont organisé une marche d’interpellation sur la protection des droits de l’enfant le samedi 15 juin 2019 à Gaoua.
Pour dénoncer les pires formes de violation des droits de l’enfant, les acteurs intervenant dans le cadre de la protection de l’enfance du Sud-ouest ont organisé une marche d’interpellation le samedi 15 juin 2019 à Gaoua.
L’activité intervient dans le cadre de la 29e Journée de l’enfant africain commémoré chaque 16 juin. C’est ainsi qu’ils ont marché à travers les artères de la ville de Gaoua en entonnant des slogans inscrits également sur des pancartes.
‘’Non aux violences faites aux enfants! Non aux pires formes de travail des enfants ! Non aux grossesses en milieu scolaire ! Non à l’excision et au mariage d’enfants !’’, pouvait-on entendre.
A l’issue de la marche, la présidente du bureau provincial du parlement des enfants du Poni, Mélissa Hien a adressé un message à l’autorité régionale sur l’esplanade du Haut-commissariat.
Dans ce message, elle a laissé entendre que la situation des enfants est préoccupante au Burkina Faso en général et en particulier dans la région du Sud-ouest.
Car cette frange de la population est confrontée à des problématiques affectant considérablement son bien-être.
A ce titre Melissa Hien confie qu’il est noté une recrudescence du travail des enfants, des cas de viol, le rapt des jeunes filles, la pratique de l’excision, le mariage d’enfants et les grossesses précoces ou non désirées.
Au regard de ces états des faits, la porte-parole des enfants souhaite des actions pour juguler les problèmes qui minent l’épanouissement des tout-petits.
Le représentant de l’autorité régionale, le Haut-commissaire du Poni Antoine Doamba a d’abord salué l’engagement de GIZ / Pro Enfant, Fonds Enfant, Plan International Burkina Faso et les structures déconcentrées de l’Etat pour les efforts consentis en faveur de l’enfant.
Ensuite il a rassuré les acteurs concernés qu’il fera un plaidoyer auprès de l’autorité centrale en faveur des actions pour le bien être de l’enfant dans les villes et campagnes du Burkina Faso.
Agence d’information du Burkina
Evariste YODA