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Consolidation de la paix au Burkina Faso

L’association Waldè Fulbé apporte sa pierre

 

L’Association Walbè Fulbé a organisé une journée de prières et de « doua », le samedi 15 juin à Bobo Dioulasso. La rencontre se veut un cadre  de réflexion sur la contribution citoyenne de l’Association pour le raffermissement de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso.

Marquer son rejet des  actions terroristes  et prôner la paix et la cohésion sociale au Burkina Faso. C’est dans cet esprit que l’Association Waldè Fulbé a tenu, le samedi 15 juin 2019 à Bobo-Dioulasso, la 3e édition de sa journée de prières en faveur de la paix au pays des Hommes intègres. Les prières qui ont eu lieu dans la matinée ont fait place, dans l’après-midi, à la cérémonie consacrée au « doua». «Il y a eu des changements dans notre façon de vivre au Burkina Faso, qui nous ont apporté des désagréments.

Donc en plus de tout ce que les uns et les autres font pour ramener la paix, nous sommes réunis pour implorer le bon Dieu afin que la paix règne dans notre pays», a précisé le président de l’Association Waldè Fulbé, Mahamadou Barry. Plusieurs leaders communautaires et religieux conviés à cet évènement, se sont succédés  au pupitre  pour livrer leur message, qui se résument  pour l’essentiel à la paix. Pour Mgr Anselme Titianma Sanon, représentant la communauté chrétienne, l’unité du Burkina Faso a devancé la génération d’aujourd’hui, non pas par la colonisation mais par le mariage. Et  ce n’est pas cette génération qui va la mettre en péril: « Vives les artisans de la paix, soyons vrais entre peulhs, entre Bobos et entre  Burkinabè, car la vérité est la force de la paix », a-t- il poursuivi.

Parmi la kyrielle de messages, certains appellent l’exécutif burkinabè à être juste et à rejeter toute forme discrimination. «  Nous invitons le gouvernement  à voir un œil vigilent sur le travail des hommes qui exécutent ses décisions sur le terrain pour éviter tout dérapage », a fait savoir Amadou Sidibé, l’un des 9 maitres coraniques qui ont assuré une partie du « doua ». La communauté peulh s’est vu prodiguer des conseils sur le vivre ensemble, la déclaration des naissances ainsi que l’enrôlement sur les listes électorales. Toute chose que ne manquera pas d’apprécier le président de la CENI, Newton Ahmed Barry, présent à la cérémonie aux cotés de la ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes, Hadja Fatimata Ouattara/Sanon.

Christophe Da

Collaborateur

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