Sécurité routière

50 femmes à « l’auto-école » de l’ONASER

 

L’Office national de sécurité routière (ONASER), a organisé du 16 au 17 mai 2019 à Bobo-Dioulasso, un atelier de formation sur la sécurité routière au profit de cinquante femmes leaders d’associations féminines. Cet atelier a été présidé par le directeur général de la nationale de sécurité, Mamadou Ouattara.

En 2018, l’Office national de sécurité routière a enregistré 14 482 blessés et déploré 944 cas de décès, selon le directeur général de l’ONASER, Mamadou Ouattara. Une statistique tragique qui selon lui, paralyse le développement socio-économique du Burkina Faso. C’est pour résoudre cette épineuse question d’insécurité routière, que l’ONASER a organisé un atelier de formation à l’endroit de cinquante femmes leaders d’associations féminines, à Bobo-Dioulasso, du 16 au 17 mai 2019. Les formateurs, durant ces deux jours, ont inculqué aux participantes la culture de sécurité routière. Cette culture consiste à une adoption de bonnes pratiques en matière de civisme et une courtoisie dans la circulation, a déclaré le directeur de la planification et de la promotion de la circulation routière, Dramane Gamané. Les encadreurs ont longuement expliqué l’importance du port des casques, la dangerosité de l’alcool, du téléphone et de la vitesse sur le conducteur. Cet atelier a concerné les femmes, parce que selon les formateurs, elles constituent la moitié de la population burkinabé et sont  plus mobiles, vue leurs activités quotidiennes. En effet, sensibiliser cette partie de la population serait plus important, en ce sens que les femmes sont des « canaux incontournables » à l’éducation d’une nation entière. Cette formation a permis aux femmes de comprendre davantage le code de la route et elles se disent aptes à être les « ambassadrices » de l’Office national de Sécurité routière dans leurs contrées respectives comme l’a relevé Mme Christine Bayili, représentante des femmes. « Je vais sensibiliser, mes consœurs, mes enfants et toute ma famille au bureau, dans les marchés… et c’est grâce à cette formation que j’ai appris qu’il faut un permis de conduire de catégorie A1 pour rouler les engins à deux roues », a-t-elle déclaré. A l’’instar de madame Bayili , les participantes disent avoir acquis des connaissances sur la circulation routière et comptent mettre ces comportements en application, en vue « d’endiguer » le nombre croissant des accidents dans les différentes villes du pays.

 

                                                                                                                Ibrahim NIAONE (Stagiaire)

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