Appui à la décentralisation

Un projet pour renforcer la participation citoyenne au Mouhoun

 

La ministre déléguée en charge de la Décentralisation et de la Cohésion sociale Madiara Sagnon/Tou a lancé, le jeudi 2 mai 2019 à Dédougou, le Projet d’appui à la participation citoyenne à la décentralisation et au développement local (PAPCiDDeL). Le Projet couvre une vingtaine de communes et le Conseil régional de la Boucle du Mouhoun en améliorant leur performance en matière de réduction de la pauvreté à la base.

Pour accompagner la décentralisation, le gouvernement du Burkina Faso, en collaboration avec le Grand-Duché de Luxembourg et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a initié le Projet d’appui à la participation citoyenne, à la décentralisation et au développement local (PAPCiDDeL). Ce projet a été lancé le jeudi 2 mai 2019 à Dédougou par la ministre en charge de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, Madiara Sagnon/ Tou. Il se fixe objectif d’accompagner les collectivités territoriales ciblées à améliorer leur performance en matière de réduction de la pauvreté à la base, en vue de l’atteinte des effets attendus du Plan national de développement économique et social (PNDES) et des orientations des nouveaux référentiels de la décentralisation. Cet objectif contribue à l’atteinte de l’objectif principal poursuivi par le Cycle III de la décentralisation adopté par les autorités du Burkina Faso. Lequel objectif est de « mieux construire le développement du pays à partir de collectivités territoriales capables de produire des services publics locaux accessibles et de qualité, et d’impulser le développement économique local ». En procédant au lancement du projet la ministre a souligné que les interventions du PAPCiDDeL en faveur du Burkina Faso s’articuleront autour de deux grands types d’activités. Il s’agit des activités d’appui aux structures compétentes des ministères en charge de la décentralisation et du développement local dans la conception et la mise à disposition des acteurs locaux des collectivités territoriales des outils didactiques et techniques pour le renforcement de leurs capacités dans la gestion de la maîtrise d’ouvrage, la planification du développement, la mobilisation des ressources financières, la gouvernance locale.

 

 

1 500 000 000 de F CFA à investir en trois ans

 

 

En outre, il s’agira de l’appui technique et financier direct à une vingtaine de communes et le Conseil régional de la Boucle du Mouhoun dans la mise en œuvre des activités de renforcement des capacités dans la gestion des affaires locales, la conception et la réalisation de projets de développement économique et social. Mme Tou a, au nom du gouvernement du Burkina Faso, traduit sa reconnaissance aux partenaires techniques et financiers dont  la confiance renouvelée au pays s’est traduite par l’opérationnalisation du PAPCiDDeL. « Ce partenariat fructueux illustré par ce vaste projet est un appui aux efforts déployés par nos collectivités territoriales afin de relever avec succès les nombreux défis de la lutte contre la pauvreté », soutient-elle. Pour Dieudonné Kini, spécialiste au programme team leader gouvernance et paix durable au PNUD, représentant le représentant résident du PNUD au Burkina Faso, le PAPCiDDeL va coûter au gouvernement du Burkina Faso, au Grand-Duché de Luxenbourg et du PNUD un milliard cinq cent millions (1 500 000 000) de F CFA pour une période d’exécution de 2019 à 2021.  M. Kini a expliqué que la mise en œuvre du projet devra permettre d’atteindre les quatre résultats majeurs du projet. Pour y parvenir les vingt communes et le conseil régional de la Boucle du Mouhoun seront dotés des plans locaux de développement (PLD) et des programmes annuels d’investissements (PAI). Aussi, pour la mise en œuvre du projet, les collectivités territoriales devraient améliorer la couverture de leurs besoins de financement à travers la mobilisation de ressources internes et faire bénéficier les populations des communes couvertes d’une administration efficace et redevable, de services administratifs de qualité et de dispositifs d’insertion socioéconomique des plus pauvres. A l’issu du lancement officiel du projet, un atelier technique a regroupé une soixantaine de participants afin de permettre une meilleure appropriation du projet et aussi permettre aux différentes parties prenantes engagées, de se préparer pour jouer pleinement leur partition pour une mise en œuvre efficace des activités nécessaire pour produire les changements escomptés.

Stanislas BADO

                                                                                AIB/ Mouhoun

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