Droits de l’enfant au Sud-ouest

Appel à la protection de la jeune fille

 

La caravane du Réseau des journalistes pour la protection de l’enfance dans la région du Sud-ouest (RJE/SUO) de sensibilisation sur le mariage d’enfants les grossesses précoces et non désirées et les Mutilations génitales a pris fin le lundi 15 avril 2019 à Périgban, une localité située à environ 25 kilomètres de Gaoua.

 

Les droits de la jeune fille ne seraient pas toujours respectés au Sud-ouest. En témoigne le lot de mariage d’enfants, les grossesses précoces et non désirées et les mutilations génitales féminines. Pour éradiquer ces fléaux, le Réseau des journalistes pour la protection de l’enfance dans la région du Sud-ouest (RJE/SUO) a organisé une caravane de six jours à travers dix localités de la contrée. Cela, avec l’appui financier de l’ONG Plan international Burkina Faso. La cérémonie de clôture des activités a eu lieu le lundi 15 avril 2019 à Périgban. Elle a permis aux élèves des écoles A et B et du Lycée départemental de Périgban de participer au jeu radiophonique sur les thèmes de la sensibilisation. Le coordonnateur de Plan International Burkina Faso bureau du Sud-ouest, Clément DG Méda, a déclaré que son institution a soutenu cette caravane. Car l’ONG ne pouvait fermer les yeux sur les questions violences faites aux enfants de façon globale et particulière faites aux jeunes filles. « Ainsi, par cette caravane, nous voulons que notre environnement puisse contribuer à assurer l’éducation et l’épanouissement de ces enfants » a-t-il expliqué. Au regard de ces différentes activités de sensibilisation, M Méda a félicité les membres du réseau pour le travail abattu. De son avis, les activités à travers la magie de la communication a permis de créer un boom dans le partage de l’information sur les sujets évoqués. Ainsi, il confié qu’il a compris que les populations ont adhéré par leurs témoignages. La parole a été donnée aux jeunes filles sur certaines thématiques. La parole a été aussi donnée aux parents, les acteurs chargés de l’éducation, les autorités administratives et les partenaires techniques. De tout cela, Clément Méda pense le plus important est l’engagement du combat pour le respect des droits des jeunes filles. C’est pourquoi, il a appelé tous ces acteurs à porter leurs contributions à la lutte afin que le mariage d’enfants, les grossesses. Précoces et les mutilations génitales soient bouter de la région. Les élèves des écoles concernées ont pris l’engagement pour se joindre à la lutte. C’est le cas de l’élève en classe de 3e Clarisse Diolompo. Selon elle, le message est bien reçu ainsi elle dit constituer dorénavant une courroie de transmission dans son milieu de vie des valeurs demandées par la séance de sensibilisation. Quant au représentant du réseau à la rencontre de clôture, Flavien Dar Dah, il a remercié l’ONG et les acteurs qui ont qui soutenu les actions de la caravane.

Evariste YODA

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