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Boulgou

Bagrépôle

La directrice générale de la BAD/Afrique de l’Ouest visite des réalisations

Tenkodogo, (AIB) – La Directrice Générale de la Banque Africaine pour le Développement (BAD) pour l’Afrique de l’Ouest, Marie-Laure Akin-Olugbade, a séjourné le mardi 2 avril 2019 à Bagrépôle. Le barrage hydro-électrique, la plaine d’aménagement des 2 194 hectares en rive droite, Guirmogo, le village de réinstallation des personnes affectées (PAP) par le projet et l’Institut de formation en développement rural (IFODER) ont reçus cette visite.

La Banque africaine de développement (BAD), intervient dans le projet pôle de croissance de Bagré (PPCB), pour un financement de plus de 56 milliards de francs CFA. Ce montant est destiné à financer le projet d’aménagements structurants et de périmètres irrigués en rive droite (RD) du Nakanbé, à l’aval du barrage de Bagré, d’une superficie 2194 ha et la réalisation de bien d’autres infrastructures. En visite au Burkina Faso du 1er au 5 avril 2019 pour des discussions et un dialogue de haut niveau avec les autorités, la Directrice générale (DG) de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest a visité un certain nombre de réalisations bénéficiant de l’accompagnement de la BAD. Accompagnée pour la circonstance par une équipe de Bagrépôle dirigée par le Secrétaire général, Nicolas Kobiané, la DG de la BAD pour l’Afrique de l’Ouest, Marie-Laure Akin-Olugba, a visité successivement le barrage hydroélectrique, le village de Guirmogho ou sont installés les personnes affectées par le projet (PAP), l’école et des infrastructures socio-économiques. La délégation de la BAD a également pu constater de visu divers travaux en cours notamment le canal primaire en construction et totalement achevé à certains endroits, des terres emblavées, plusieurs ouvrages en cours de réalisation. Sur ce point, Marie-Laure Akin-Olugba a eu droit à des d’informations compléments donnés par les techniciens de Bagrépôle et qui ont permis à l’équipe de se faire une idée claire des travaux en cours estimé à un taux d’exécution de 85%. Selon l’équipe de Bagrépôle, il est prévu la réalisation d’un canal primaire,  de canaux secondaires et tertiaires pour convoyer l’eau du barrage jusque dans les plaines. Mais le constat a été fait que les travaux sont en arrêt à cause de la défaillance des entreprises en charge de l’exécution desdits travaux. La Directrice a toutes fois été rassurée que les marchés ont été résiliés et de nouveaux appels d’offre sont lancés pour le recrutement de nouvelles entreprises. Bagrépôle s’est aussi prêtée aux questions de la délégation de la BAD sur la gestion du barrage, l’exploitation des terres, la cohabitation entre petits exploitants et agrobusiness. Sur ces points, les techniciens de Bagrépôle ont également pris langue avec la mission de la BAD que le fonctionnement des exploitations se fera selon le modèle des pôles de croissance. La viabilité étant au cœur du système, toutes les chaînes de la production seront prises en compte, ont-ils soutenu. Chose que les visiteurs ont constaté avec la troisième étape du circuit qui était la visite du village de Guirmogho, qui a été créé pour accueillir les PAP d’aménagements des 2194 hectares. «Bagrépôle est un projet qui est très important pour nous parce qu’il est  multisectoriel. Nous avons eu l’occasion de visiter le barrage tout à l’heure, ainsi que la centrale électrique d’une production de 16 mégawatts. Nous avons vu toutes les opportunités et tous les investissements qui sont en train d’être mis en œuvre pour exploiter le potentiel immense dont le pays dispose en matière agricole. Je suis particulièrement heureuse de terminer la visite par des échanges directs avec les élèves de l’Institut de formation en développement rural (IFODER). Nous voyons une jeunesse y compris des jeunes filles qui s’intéresse à la terre», foi de Marie-Laure Akin-Olugba. Elle a en outre confié que les perspectives sont heureuses parce que les autorités sont à pied d’œuvre pour relever les défis auxquelles elles sont confrontées et surtout exploiter toutes les opportunités qui leurs sont offertes. Des opportunités selon elle, touchent le domaine agricole, l’électricité notamment en termes d’énergie solaire et surtout dans la transformation et l’industrialisation du pays, à travers des projets tels le coton et le textile. Pour elle et son institution, l’agriculture c’est l’avenir du continent donc il n’y a pas de raison que ce continent ne puisse pas nourrir le reste du monde. «Nous commençons à développer un portefeuille dans le domaine de l’agriculture où il y a énormément de potentialités et également dans le domaine de l’énergie. Pour les années à venir, dans le cadre de la mise en œuvre du programme de la BAD au Burkina Faso, nous avons un portefeuille qui devrait grossir d’une quarantaine de milliards par an» a-t-elle conclu. Elle retient de cette visite, avoir vu «toutes les opportunités et tous les investissements qui sont en train d’être mis en œuvre pour exploiter le potentiel immense dont le pays dispose en matière agricole».

Bougnan NAON   

 

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