Projet « Art de conter »

 Soixante jeunes conteurs à l’école du conte

 

La Maison de la parole a initié, du lundi 18 au vendredi 22 mars 2019, une session de formation au profit d’une soixantaine de jeunes conteurs. La cérémonie de restitution de la formation a eu lieu le vendredi 22 mars 2019 au centre Djéliya de Bobo-Dioulasso.

 

La Maison de la parole a initié un projet intitulé « L’Art de conter ». Le projet a été marqué, du lundi 18 au vendredi 22 mars 2019, par une session de formation au profit d’une soixantaine de jeunes conteurs. Elle a bénéficié du financement du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) pour la mise en œuvre de ce projet dont le lancement a eu lieu à Ziniaré. La cérémonie de restitution de la formation a eu lieu, dans la soirée du vendredi 22 mars 2019 au Centre Djéliya de Bobo-Dioulasso. Le projet « L’Art de conter » vise le renforcement des capacités techniques, artistiques de soixante jeunes conteurs de quatre régions du Burkina Faso à savoir 15 conteurs par région. Il s’agit des régions des Hauts-Bassins, du Plateau central, de la Boucle du Mouhoun, des Cascades.

A l’issue des démonstrations des conteurs, l’administrateur de la Maison de la parole, Abdoulaye Ouattara, s’est déclaré satisfait. «  Je suis rassuré ce soir sur les contes présentés.  Cela me rassure que nous nous ne sommes pas trompés en initiant ce projet », s’est réjoui M. Ouattara, qui a fait savoir que le projet « L’Art de conter » a surtout mis l’accent sur le genre et l’inclusion. En effet, selon Abdoulaye Ouattara, la formation a concerné les femmes comme les hommes. Parmi ses conteurs et conteuses se trouvent  des instruits, des analphabètes, des personnes en situation de handicap, a poursuivi  l’administrateur de la Maison de la parole.

Le maire de Bobo-Dioulasso, représenté par son 4e adjoint, Alain Sanou a présidé la cérémonie de restitution.  Alain Sanou a salué cette initiative de la Maison de la parole. « Je dois avouer que je suis fière parce que l’Afrique, c’est la parole. C’est ce que nous venons de voir ce soir, une véritable démonstration », s’est réjoui Alain Sanou. Les apprenants à leur tour ont remercié la structure organisatrice de cette formation. « A travers cette formation, nous avons su que le conte est plus éducatif que tout ce que nous pensions en Afrique », Habou Imien. «Le conte est  un livre d’or pour l’éducation africaine. Tous les arts culturels sont centrés autour du conte.  Et le conte est le moteur des arts du spectacle »,  a-t-il conclu.

 

Boudayinga J-M THIENON

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