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Lutte contre les maladies à vecteurs

Des chercheurs mutualisent leurs forces

 

La première session de l’année du Comité de direction du laboratoire mixte international sur les maladies à vecteurs (lamivect) s’est tenue, le jeudi 7 mars 2019 à Bobo-Dioulasso. Les membres dudit comité se sont réunis pour planifier les activités de l’année en cours.  

 

Pour la première fois de l’année,  les membres du Comité de direction du laboratoire mixte international sur les maladies à vecteurs (lamivect) étaient en conclave. Cette réunion s’est tenue, le jeudi 7 mars 2019 à Bobo-Dioulasso.

En effet, le lamivect est un laboratoire international qui regroupe les institutions de recherche de la France (Institut de recherche pour le développement, centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement), du Burkina Faso (International de recherche-développement sur l’élevage en zone subhumide, Institut de recherche en sciences de la santé, Université Nazi Boni) et de la Côte d’Ivoire (Centre d’entomologie médicale et vétérinaire, l’institut Pierre Richet).

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Selon le directeur nord du lamivect, Dr Fabrice Courtin, cette rencontre vise à mutualiser les plateformes de recherches et planifier les activités de l’année 2019. Avant de revenir sur l’objectif du lamivect, qui, à l’en croire, est de mener les actions de recherches, de formations et de lutte contre les maladies à transmission vectorielle notamment le paludisme, la leishmaniose, la fièvre typhoïde, l’onchocercose. Et de faire savoir que le lamivect travaille à développer  le concept « One health » qui est une approche liant la santé humaine à la santé animale et environnementale.

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« Nous avons la capacité de développer ce concept car les institutions membres du lamivect possèdent une expertise pluridisciplinaire », a souligné Dr Courtin. En effet, au sein de ce groupe se trouve des spécialistes en  entomologie,  parasitologie, géographie, et anthropologie… Des profils qui, de son avis, permettent d’avoir une vision multiple et variée de la maladie, de mieux la comprendre afin de la combattre. Le lamivect prend fin en 2020. De crainte que le projet ne s’arrête après cette date, Fabrice Courtin a exhorté la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso à s’approprier cet outil afin qu’il continue d’exister.

Boudayinga J-M THIENON

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