Journée internationale de la femme

Masso So, patronne d’huilerie

 Femme entrepreneure  aux grandes ambitions

 

A l’orée de la Journée internationale de la femme, nous avons rencontré, Masso So, une femme d’affaires, dans son huilerie, sise à zone industrielle de Bobo-Dioulasso.  Reconnu, comme un domaine réservé aux  hommes, madame So se fait un passage remarqué dans le milieu. Aujourd’hui, elle est une modèle de femme battante, et ambitionne de laisser des traces indélébiles dans l’entrepreneuriat. Toujours au petit soin de sa famille, elle concilie bien sa vie de mère, et de femme d’affaires. Le secret de la réussite dit-elle, reste le travail bien fait et la persévérance.

 

 

Mère de cinq enfants madame Masso So, fait la fierté de sa famille, témoigne Adelphe So, un de ses fils qui travaille à ses cotés. Piqué par le virus des affaires depuis sa tendre enfance, Masso So est aujourd’hui une femme qui fait son chemin dans le milieu des affaires à Bobo-Dioulasso. En effet, Masso So est la promotrice de l’huilerie « Celeste du Burkina ». Créée en septembre 2016, cette usine située dans la zone industrielle est spécialisée dans la production d’huile alimentaire et d’aliments de bétail. L’usine est composée de trois magasins de stockage, d’une salle équipée de presse, d’une chaudière à pyrolyse, d’une raffinerie, d’un laboratoire d’analyse, de deux salles de conditionnement, d’un forage, d’un bâtiment administratif, d’une salle de réunion. Le travail bien fait et la recherche quotidienne de la qualité est sa ligne de conduite, nous confie-t-elle. En moins de deux ans d’activités, l’huilerie « Celeste du Burkina » a été lauréate du niveau 4 du prix diamant de la 7e édition du prix burkinabè de la qualité (PQB) en 2018 « pour la réalisation du produit ». Un prix qui l’exhorte à rester dans l’excellence. Salimata So, sa sœur, reconnait que Masso, est un exemple en matière de travail. « Elle ne se repose jamais presque. Elle ne connait pas la sieste.

Quand elle commence quelque chose, il faut qu’elle la termine, sinon elle n’est pas tranquille », relate-t-elle. Masso So dit ne pas avoir peur de la concurrence, mais croit plutôt à son travail et surtout à Dieu. Son usine emploi directement 70 personnes, et ce nombre pourrait être multiplié par trois d’ici quelques années.  « Quand je viens le matin et je vois les travailleurs je ne peux que d’aller de l’avant, je ne dois pas faillir parce que tous ces gens vivent de ce travail », précise-t-elle. Raison pour laquelle la femme entrepreneure n’hésite pas à remonter les bretelles de son fils en cas de manquement. Très exigeante, madame So explique qu’au service, elle entretient des relations professionnelles avec son fils Adelphe, et mère-enfant toutefois à la maison. Pour sa petite sœur, Masso So travaille beaucoup et se soucie toujours de son personnel. Quand c’est la période « morte » elle ouvre son cœur à certaines personnes qui sont la période de soudure. A l’occasion de la Journée internationale de la femme, la promotrice de l’huilerie « Celeste du Burkina », prodigue des conseils à ses sœurs. Pour elle, les femmes doivent faire quelques choses, tels « le tricotage, vendre du bois, faire quelque chose avec leurs dix doigts ». Car, selon elle, demander chaque fois entraine du dégout.  Et de reconnaitre que les femmes se battent, mais elles ont besoin d’encouragement.

Albert Sankara

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