Festival du balafon de Niangoloko 

Sous le signe de la tradition goin 

 

La 4e édition du Festival du balafon (FESTBAL) de Niangoloko s’est tenue, du 22 au 23 février 2019. Valoriser et dynamiser la culture locale à travers le balafon, c’est ce rêve de la promotrice, Sœur Baramien Marceline Soulama qui est en train de se réaliser.

 

Niangoloko vient de vibrer aux sons du balafon. C’était à l’occasion de la 4e édition du Festival balafon (FESTBAL), tenue du 22 au 23 février 2019. Pour ce rendez-vous, la promotrice, Sœur Baramien Marceline Soulama, par ailleurs fille d’un ancien balafoniste, a bénéficié, en plus du soutien de la mairie du co-parrainage de Eloi Héma, transitaire et du Docteur Robert Karama, secrétaire général du ministère de la Santé.

La cérémonie d’ouverture à quant à elle, été co-présidée par monsieur Ansanékoun Désiré Somé du ministère des ressources animales et halieutiques et Monsieur Vieux Rachid Soulama, directeur général du budget. Au cours de leur allocution, ils ont tous salué l’initiative de la religieuse.

Selon eux, c’est un moyen pour éduquer la jeunesse aux valeurs qui faisaient la fierté des Goins. Du reste, le thème de la présente édition a été  « L’initiation des jeunes filles et le mariage en pays goins ». Il vise à revisiter et à perpétuer la tradition. Afin de mieux inculquer ces notions, le chef de terre, Safimba Edouard Soma a brièvement expliqué le processus du mariage chez les Cirambas. Tout débute par les fiançailles où le prétendant à l’obligation de cultiver au moins une fois dans le champ de ses futurs beaux-parents, à défaut il doit s’acquitter d’une somme d’argent .C’est par la suite qu’il sera reconnu comme tel par sa belle-famille. Néanmoins, il faut qu’il célèbre le mariage coutumier afin d’avoir tous les droits sur son épouse.

La fête du balafon  s’est ensuite poursuivie par la prestation d’une quarantaine de troupes venues des départements de Niangoloko, de Soubakanièdougou et de Banfora qui sont les zones où vivent les Goins au Burkina Faso. Celle-ci a permis aux festivaliers de se ressourcer au son du balafon, de la kora et de la flûte. Ces prestations qui ont drainé un grand public à la Maison des jeunes et de la culture,  ont par moment pris des allures de fête populaire en s’étendant dans les secteurs de la commune de Niangoloko.

 

Dahourou KAM

Correspondant à Niangoloko    

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