Déclaration de politique générale du Premier ministre

Des Bobolais reconnaissent de la sincérité dans le message

Suite à la déclaration de politique générale du Premier ministre,  Marie Joseph Christophe Dabiré, le lundi 18 février 2019 devant la représentation nationale, nous avons recueilli les avis de quelques citoyens à Bobo-Dioulasso. De façon unanime tous reconnaissent de  la sincérité dans le  message du chef du gouvernement. Mais ils pensent  que malgré sa bonne volonté s’il n’a pas l’appui de toute la population, les chantiers annoncés seront difficiles à réaliser.

 

Keletigui Soulama, conseiller pédagogique de philosophie.  «..le problème ici, c’est la détermination  du gouvernement… »  

 

De son discours, j’ai pu retenir  de la sincérité, de la précision dans son  ensemble. Son message est court par rapport à son prédécesseur, il a dit des choses qui ne sont pas impossibles à réaliser. Mais, le problème ici c’est la détermination  du gouvernement,  il faut que le  peuple burkinabè dans son ensemble puisse l’accompagner. La fin du mandat, est pour quelques mois,  je pense qu’il faudrait aller au-delà de cette vision  des choses. C’est là que je suis d’accord avec l’honorable député Alexandre Sankara  et puis Juliette Bonkoungou qui estiment qu’il ne doit pas travailler pour la réélection du président Roch Marc Christian Kaboré. Mais  de voir ce qu’on peut faire pour sortir le peuple de la situation dans laquelle il se trouve.  Il ne doit plus travailler  dans le seul but électoraliste, mais pour le Burkina Faso lui-même. Il  faudrait qu’il travail à  ce qu’on dise  dans 10 ans voir plus que le président Roch Marc  Christian Kaboré n’avait pas eu tort face à cette crise que le peuple burkinabè  traverse de porter son  choix sur la personne de Christophe Dabiré .Tout le monde est interpelé, on a qu’à faire confiance à ce dernier. Sinon, les chantiers qu’il a cités ne sont pas impossibles. La réconciliation, le vivre ensemble, le travail, c’est juste un don de soi.  Ces éléments sont réalisables mais il faut que les gens  se mettent à l’idée  que le pays leur appartient tous. Sinon, la bonne volonté, sa détermination ainsi que son courage, s’il est laissé à lui-même, il ne va pas s’en sortir.

 

Djakaria Cissé, inspecteur en Anglais : « Je l’ai trouvé sincère, parce qu’il a cité des maux qui minent notre administration ». 

 

Je n’ai pas écouté l’intégralité de son discours, mais je retiens qu’il a été bref, c’est ma première remarque. J’ai l’impression qu’il a voulu être concis précis plus concret que  théorique et abstrait. Il a cité des figures quand  même  qui ont fait l’unanimité au Burkina Faso en matière de vision politique comme Thomas Sankara et Joseph  Ky-Zerbo. Cela m’a marqué. En plus, je l’ai trouvé sincère, parce qu’il a cité des maux qui minent notre administration, et il n’a pas hésité  à proposer des solutions. Et je crois qu’au fond de lui, il veut changer les choses, sinon il n’allait pas accepter le poste, il pouvait aller passer ces vieux jours ailleurs.

 

Traore Isaac, inspecteur d’allemand : « Le temps qui lui reste pour réaliser toutes ces attentes me semble insuffisant »  

 

Mon point de vue, est qu’il ait effectivement tout l’accompagnement nécessaire pour venir à bout de toutes les préoccupations des uns et des autres. Toutes les questions posées, qu’il puisse trouver des réponses à celles-ci. Il a été à la tête du département de la santé, ça été une réussite, même si les résultats au niveau de l’enseignement lors de passage ont été mitigés. Il a travaillé dans les institutions sous régionales et il a une expérience de la politique burkinabè, les questions sécuritaires et de  réconciliation nationale. Il y a aussi bien-sûr les questions sociales notamment. A toutes ces préoccupations, il y a lieu de trouver une solution efficace avec les partenaires sociaux.  Le temps qui lui reste pour réaliser toutes ces attentes  me semble insuffisant. Mais  je pense que s’il a tout l’accompagnement nécessaire en termes de proposition, de ressources financières, il pourra nous amener à aller de l’avant. Pour cela aussi, je pense que le concours de tout le monde est nécessaire

 

Mahamadou Herman Millogo, proviseur du lycée Ouézzin Coulibaly : « Je pense même  que ces pleurs sont sincères »  

 

Ce que j’ai pu retenir de sa déclaration, c’est surtout sa sincérité et son désir de changer les choses et contrairement aux autres, il souhaite l’accompagnement de tout le monde. C’est ce que j’ai pu retenir de sa déclaration. Quand je parle de sincérité, il a reconnu qui y avait des problèmes par  endroit. Il a même fait ressortir ces problèmes là, ce qui témoigne de sa bonne volonté et surtout de faire bien pour que les choses changent. Je pense même  que ces pleurs sont sincères.

Albert Sankara

Barkissa Bonkoungou

(Stagiaire)

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